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Rallye - WRC - Jordanie

Ogier pour deux dixièmes

Sébastien Ogier (Citroën DS3) a remporté samedi le Rallye de Jordanie avec seulement deux dixièmes d'avance sur Jari-Matti Latvala (Ford Fiesta).

L'attaque a payé, c'est ce qu'il faudra retenir de ce Rallye de Jordanie, quatrième épreuve de la saison. Mais de justesse... Sébastien Ogier (Citroën DS3), qui avait fait le choix vendredi de ne pas ralentir lors de la dernière spéciale, contrairement à Sébastien Loeb (Citroën DS3) et Jari-Matti Latvala (Ford Fiesta), prenant ainsi le risque de balayer la route samedi, a finalement eu le dernier mot, devant le Finlandais, mais pour seulement deux petits dixièmes. Un écart infime après 2h48' de course sur les routes jordaniennes, et qui résume bien le suspense qui s'est emparé de cette deuxième et dernière journée de compétition. Au départ de l'ES13, le Gapençais possédait 31"6 d'avance sur son coéquipier, et 33"1 sur Latvala. Mais peu à peu, l'écart s'est réduit. A mi-journée, après l'ES16, il était passé à 18"9... sur Latvala, le pilote Ford étant passé devant Loeb à la deuxième place. A ce moment là, Ogier pensait pouvoir réussir à contenir son adversaire.


Huit points d'écart entre les quatre premiers


Et puis, dans l'après-midi, le Finlandais a encore accéléré, enchaînant trois temps scratch à la suite entre l'ES17 et l'ES19. Avant la dernière spéciale, il prenait donc les commandes de l'épreuve, pour seulement cinq dixièmes. Tout allait se jouer sur les 10,5 km de la power stage, et Ogier a démontré qu'il avait les nerfs en plus du talent. Le Gapençais a remporté la spéciale, à égalité avec Mikko Hirvonen (Ford Fiesta), avec trois dixièmes d'avance sur Loeb et sept dixièmes sur Latvala. Juste assez pour repasser devant, et glaner une deuxième victoire de suite après son succès au Portugal. Cerise sur le gâteau, la power stage lui rapporte trois points de plus. «C'est une journée incroyable, vraiment incroyable, s'est exclamé le vainqueur à peine sorti de son habitacle. J'ai dû attaquer comme un fou car Jari-Matti était vraiment très rapide.»

Ogier devance donc au final Latvala pour deux dixièmes. Loeb n'a lui pas réussi à se mêler à la lutte pour la gagne, et prend la troisième place, à 27"7 du vainqueur. Le septuple champion du monde peut se consoler en devenant le nouveau leader du Championnat, avec 74 points, soit deux de plus que Mikko Hirvonen, finalement quatrième (+2'44"7) après avoir totalement compromis ses chances vendredi en cassant sa direction. Quant au vainqueur, il monte sur la troisième marche du classement, avec 69 points. Avec Latvala quatrième avec 66 points, il y a seulement huit points entre les quatre premiers. Là aussi, le suspense reste entier après quatre des treize manches de la saison. - F. B.

incroyable debut de saison de sebastien ogier

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pour ces infos David

Ca s'annonce serré entre les deux Sébastien

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Rallye - WRC - Italie

Loeb a tenu bon

Sébastien Loeb a décroché sa deuxième victoire de la saison, dimanche en Sardaigne, devant Mikko Hirvonen et Petter Solberg.

Après le Rallye d'Italie, il sera difficile de continuer à dire que la position d'ouvreur handicape un pilote... Blague à part, Sébastien Loeb (Citroën DS3) a démontré pendant trois jours sur les routes de Sardaigne qu'il était loin d'avoir perdu son talent et sa volonté de vaincre. Et même si depuis le début de la saison, il est bousculé, notamment par Sébastien Ogier, l'Alsacien est toujours capable de dominer ses adversaires, de la tête et des épaules. Dimanche, il a décroché sa deuxième victoire en 2011, après le Mexique, en s'imposant avec 11"2 d'avance sur Mikko Hirvonen (Ford Fiesta) et 23"8 sur Petter Solberg (Citroën DS3), et consolide ainsi sa première place au championnat.


Ogier manque le podium

Ce succès, le champion du monde en titre l'a construit assez sereinement, et même s'il a dû attaquer fort, il n'a finalement jamais été réellement inquiété. Vendredi, au terme d'une journée où il avait remporté quatre des huit spéciales, malgré sa position d'ouvreur, il avait pris une trentaine de secondes d'avance sur Solberg, son plus proche poursuivant, et a profité des erreurs de certains pilotes, comme Hirvonen ou Jari-Matti Latvala, contraint à l'abandon. Samedi, Hirvonen a certes regagné du terrain mais pas suffisamment pour mettre sous pression le septuple champion du monde. Et dimanche, Loeb a pu gérer tranquillement les 28 secondes d'avance qu'il lui restait.


Petite cerise sur son gâteau, l'Alsacien a fini troisième de la dernière spéciale, la fameuse power stage, remportée par Hirvonen devant Latvala, et empoche donc un point de bonus. Au championnat, il compte désormais sept points d'avance sur Hirvonen (100 contre 93) et dix-neuf sur Ogier, quatrième ce week-end. Car si le Gapençais avait réussi un beau doublé Portugal-Jordanie, il n'a jamais été dans le coup en Italie. Dès vendredi, il avait annoncé ne plus se battre pour la victoire mais seulement viser des points pour l'équipe. Dimanche, il se dirigeait vers la troisième place mais, dans l'ES17, il a heurté une pierre et a perdu une minute. Une petite erreur qui coûte cher, surtout que, devant, Loeb n'en a commis aucune... - F. B. (@fbosset_lequipe)


Belle victoire de loeb

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pour l'info David

Le champion reste le champion

Sinon, superbes débuts de la DS3 pour sa première saison dans le championnat du monde des rallyes

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Rallye - WRC - ARG

Loeb, quel retour !

Sébastien Loeb (Citroën), malgré sa pénalité d'une minute vendredi, s'impose en Argentine devant Mikko Hirvonen (Ford) et Sébastien Ogier (Citroën). C'est la troisième victoire de l'Alsacien cette saison.

Vendredi soir, alors que Sébastien Loeb (Citroën DS3) comptait 1'30" de retard sur Jari-Matti Latvala (Ford Fiesta), le leader du Rallye d'Argentine, peu de gens auraient alors misé sur une victoire finale du Français. C'est mal connaître le septuple champion du monde, qui n'abandonne pour ainsi dire jamais, qui continue d'attaquer malgré les contrariétés, et qui sait bien qu'une erreur d'un adversaire est toujours possible, jusqu'au dernier kilomètre de la dernière spéciale.

Vendredi, en position d'ouvreur, Loeb a perdu 30 secondes sur Latvala. Mais il a en plus été pénalisé d'une minute pour avoir pointé trop tôt au parc d'assistance après l'ES4. Il s'est donc présenté samedi matin en cinquième position avec 1'30"30 de retard sur le leader finlandais. Mais, samedi soir, il avait déjà réduit de près de moitié cet écart, en signant notamment cinq temps scratch, puisqu'il ne comptait plus que 47"7 de retard sur... Sébastien Ogier (Citroën DS3). Car entre-temps, Latvala a connu un souci dans l'ES13, en cassant un élément de suspension, et a même été contraint à l'abandon dans la spéciale suivante.


Ogier craque encore


Troisième dimanche matin, dans le sillage de Mikko Hirvonen (Ford Fiesta), et remonté comme un coucou, Loeb a continué son travail de sape, et n'a pas relâché sa pression sur son jeune coéquipier, profitant de l'absence de consignes chez Citroën. Et, pour cette raison ou pas, le Gapençais a craqué. Comme il a en parfois l'habitude, il est parti à la faute et ce, dès la première spéciale du jour, l'ES16, la plus longue depuis le début de la saison (48,21 km). Un tonneau à trois kilomètres de l'arrivée, et 26 secondes perdues.

Voilà Loeb revenu à seulement 21"50, avec encore trois spéciales, certes courtes, à disputer. Mais Ogier a également abîmé sa direction assistée et sa DS3 n'est plus à 100% de ses moyens pour livrer la lutte finale. Irrémédiablement, le Gapençais voit l'écart se réduire. Il a encore 3"3 d'avance avant la power stage. Mais il en perd près de 11 sur Loeb dans cet ultime parcours, et s'incline finalement pour 7"30. Même Hirvonen lui passe devant. Sébastien Loeb s'impose pour la sixième fois de suite en Argentine. C'est la 65e victoire de sa carrière, et pas la moins belle. - F. B. (@fbosset_lequipe)

Superbe remonté de sebastien loeb c'est vraiment un super champion.

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F1 - GP de Monaco

Ce Vettel est un prince

Cinquième victoire de la saison, et première à Monaco, pour Sebastian Vettel (Red Bull) dimanche. L'Allemand, au terme d'une course haletante, a devancé Fernando Alonso (Ferrari) et Jenson Button (McLaren).

Champion du monde la saison dernière, Sebastian Vettel est entré dans une nouvelle dimension dimanche en s'imposant à Monaco pour la première fois de sa carrière. Et de quelle manière ! L'Allemand, qui n'a effectué qu'un seul arrêt aux stands, au 16e tour, a réussi à résister à Fernando Alonso et Jenson Button pendant une vingtaine de tours. Il a également été aidé par un accrochage au 70e tour, qui a entraîné la sortie de la voiture de sécurité, puis le drapeau rouge, ce qui lui a permis de changer de pneus et de vivre une fin de course plus tranquille. Mais l'image de ce trio de choc, à fond sur la piste étroite de la Principauté, à la limite même, restera longtemps dans les mémoires. Ils ont offert aux spectateurs un grand show, et auraient tous les trois mérité la victoire. Mais comme souvent depuis le début de la saison, c'est Vettel qui est monté sur la première marche du podium...


Entre Massa et Hamilton, c'est chaud !

C'est d'ailleurs assez logique lorsqu'on sait l'importance de la pole en terre princière. L'Allemand profite d'ailleurs pleinement de sa position, en sortant en tête au premier virage. Il creuse ensuite un petit écart sur ses poursuivants, Button et Alonso, l'Espagnol ayant pris un meilleur envol que Mark Webber (Red Bull). Mais, contrairement à son habitude, il ne s'échappe pas. C'est pour cette raison qu'il perd les commandes lors du premier changement de pneus, après avoir perdu quelques secondes aux stands. L'Anglais en profite pour passer devant et devient alors le favori pour la victoire, mais à ce moment-là, personne n'imagine que Vettel ne fera qu'un seul arrêt. Au 33e tour, Button effectue son deuxième passage aux stands, et, au tour suivant, l'accident de Felipe Massa (Ferrari), à la lutte avec Lewis Hamilton (McLaren) sous le tunnel provoque la sortie de la voiture de sécurité. On pense alors que c'est tout bon pour le champion du monde 2009, et pour Alonso, qui a profité de la safety car pour changer de pneus, contrairement à Vettel.


Alonso tente sa chance, mais ça ne passe pas...

Mais ça ne se passe comme prévu : le leader enquille les tours avec son train de pneus tendres chaussés au 16e tour. Les kilomètres s'enchaînent, Button fait un troisième arrêt (48e tour) et voit Alonso lui passer devant. Les pneus de Vettel se dégradent, il perd une seconde au tour sur Alonso, et deux sur Button. Au 63e tour, les trois hommes sont roue dans roue. Alonso se fait très pressant, il tente parfois d'attaquer dans la ligne droite des stands, mais ça ne passe pas, l'avantage fourni par le DRS n'est pas suffisant. Vettel fait ce qu'il peut avec des pneus de plus en plus dégradés, et puis, au 70e tour, un terrible carambolage à la piscine, qui implique Adrian Sutil (Force India), Jaime Alguersuari (Toro Rosso) et Vitaly Petrov (Lotus Renault), vient à son aide. La voiture de sécurité sort, et puis c'est le drapeau rouge qui est agité. Les monoplaces sont arrêtées sur la ligne de départ pendant une quinzaine de minutes. Les pilotes peuvent changer de pneus. Vettel a course gagnée... - F. B. (@fbosset_lequipe

Il est vraiment incroyable ce pilote il domine la saison ca fait longtemps que j'ai pas vu un pilote dominé comme ca un debut de saison.

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Le Mans 2011 direct live

http://microsites.audi.com/lemans/index.html#/telemetry

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Merci pour le lien bravo à Audi pour leur victoire

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Rallye - WRC - Grèce

Ogier prône «l'égalité»

Vainqueur dimanche du rallye de l'Acropole, Sébastien Ogier (Citroën DS3) a insisté sur son «égalité de traitement» avec Sébastien Loeb, garantie par contrat.

«Sébastien Ogier, qu'est-ce que ça fait de gagner en Grèce devant Loeb?
Ça fait du bien, on avait besoin de ces 28 points pour le championnat, on est encore bien derrière, mais c'est la meilleure façon de remonter. Ça n'efface pas les déceptions, comme celle du rallye d'avant [3e en Argentine, après une petite erreur le dimanche, alors qu'il était en tête, ndrl], mais ça fait du bien quand même. Mes nerfs n'ont pas lâché si souvent, et surtout pas en Argentine où on avait tellement d'avance qu'on n'était pas sous pression. Au Mexique [abandon le dimanche, ndrl], on était à l'attaque et certains expliquent ça par les nerfs, moi pas forcément. On reprend huit points [à Loeb], c'est déjà pas mal sur une course, et ça nous relance dans la course au titre, mais les 22 points de retard ne vont pas se rattraper facilement.

Peut-on parler de course d'équipe chez Citroën Racing, avec deux pilotes rivaux qui ne se font pas de cadeaux?
C'est un super week-end aussi pour l'équipe, car on est bien en tête du championnat constructeurs [carton plein avec 43 points]. La voiture, malgré son jeune âge, a montré qu'elle était déjà très fiable et capable d'endurer tout un rallye aussi difficile que la Grèce sur un gros rythme. On ne peut que féliciter l'équipe qui a fait du bon boulot derrière nous. Elle fait tout pour nous donner les mêmes chances de gagner et c'est tout à son honneur. Ils nous font confiance et pour l'instant on leur rend plutôt bien, mis à part quelques petites erreurs que j'ai faites moi. Il faut continuer comme ça et ne pas se relâcher.

Que répondez-vous aux déclarations de Loeb samedi soir pour qui l'équipe Citroën vous avait avantagé?
Quand j'ai prolongé mon contrat avec Citroën fin 2010, j'avais une autre opportunité [Ford] qui me permettait d'avoir aussi une voiture au top, avec des possibilités de gagner. J'avais envie de rester chez Citroën mais l'égalité de traitement avec Loeb était forcément une des conditions. Quand on sait qu'on va se battre contre Sébastien Loeb, c'est déjà très difficile, et si en plus il est avantagé, c'est mission impossible. L'équipe n'a fait que respecter ce que justement on lui avait demandé de faire.»
AFP

Encore un seb qui gagne felicitation pour leur doublé mais apparement la guerre est declaré entre les deux seb on vera bien

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pour l'info David

Ouais, c'est dommage cette apparente tension. Espérons que ça se tassera...

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Rallye - WRC - Finlande

Loeb a donné la leçon

Superbe de maîtrise, Sébastien Loeb (Citroën) s'est imposé samedi en Finlande, devant Jari-Matti Latvala (Ford) et Sébastien Ogier (Citroën).


Sébastien Loeb (Citroën) avait annoncé avant le Rallye de Finlande ne pas vouloir prendre de risques inconsidérés, privilégiant le championnat à une hypothétique victoire sur ce terrain aussi piégeux, où les Nordiques sont avantagés. Il n'empêche, l'Alsacien s'est tout de même imposé, samedi, pour la deuxième fois après son succès de 2008. Et Loeb en a profité pour donner une leçon de sang-froid et de pilotage à ses adversaires, réussissant à garder une petite marge lors de la troisième journée, malgré le désavantage d'ouvrir la route. Au final, il a devancé Jari-Matti Latvala (Ford) de 8''1 et Sébastien Ogier (Citroën) de 12''8. Cette quatrième victoire de la saison, la 66e de sa carrière, lui permet aussi de conforter son avance en tête du championnat (171 points contre 144 pour Mikko Hirvonen et 140 pour Ogier), alors que se profilent des rallyes sur asphalte, sa surface préférée.


«Un grand moment, et un grand soulagement aussi»
Après une nouvelle guerre tactique dommageable pour l'image de la discipline lors de l'ES11 vendredi, le pilotage pur et dur a retrouvé ses droits samedi lors des onze dernières spéciales de l'épreuve. Et Loeb a pu encore une fois démontrer qu'il était bel et bien le meilleur pilote en WRC. Parti avec 1''5 d'avance sur Ogier et 2"6 sur Latvala, il ne s'est pas contenté de contrôler ses adversaires, il a même réussi à accroître son avantage, profitant il est vrai d'une crevaison du Gapençais dans l'ES17. «C'est un super feeling d'être le seul non scandinave deux fois vainqueur de ce rallye, a commenté le septuple champion du monde, très bien parti pour conquérir un huitième titre. C'est un grand moment, et un grand soulagement aussi. J'ai eu une énorme pression, dès le début, face aux stratégies des autres pilotes, qui m'ont poussé à balayer pendant trois jours. Est-ce que c'est ma plus belle victoire ? Peut-être. C'est important de marquer plus de points qu'Ogier, du moins de ne pas lui en céder. C'est bon pour le futur et les rallyes asphalte...»


La folle remontée de Hirvonen

Ogier est en effet le grand perdant de cette épreuve car il a cédé du terrain sur son coéquipier, et n'a pas pu chiper la deuxième place à Hirvonen. Il ne cachait d'ailleurs pas sa déception à l'issue de l'épreuve : «C'est une fin de rallye très difficile... Je suis très déçu de cette position. J'aurais dû me battre pour la victoire mais à cause de cette crevaison, ça n'a pas été possible. Ce n'est pas une bonne opération.» En revanche, celui qui revient de loin, c'est Hirvonen. Après avoir perdu plus de deux minutes en début de rallye suite à une collision avec un arbre, le Finlandais a attaqué comme un beau diable et, samedi, il a signé huit des onze temps scratch pour revenir à la quatrième place, s'offrant également les 3 points de la power stage. Toujours bon à prendre dans l'optique d'assurer la deuxième place du championnat. Car pour la première, c'est déjà presque joué.

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Bravo Loeb, et bravo Citroën

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Rallye - WRC - ALL
Ogier jusqu'au bout
Sébastien Ogier, parti avec 1' d'avance sur Sébastien Loeb dimanche, a conservé la tête du Rallye d'Allemagne pour s'offrir sa 4e victoire de la saison. Mais entre les deux pilotes Citroën, l'ambiance est plus que tendue.

Sébastien Ogier (Citroën DS3) a remporté le sixième rallye de sa carrière en Allemagne.(AFP)
Sébastien Ogier a remporté le rallye d'Allemagne, dimanche, à l'issue d'une dernière journée largement dominée. Il s'agit de la 9e victoire pour Citroën sur l'épreuve, la 78e au total : un record en WRC. Ogier détrône ainsi son coéquipier Sébastien Loeb, huit fois couronné sur les routes allemandes et qui ne prend que la 2e place, à 39"8. Le septuple champion du monde, qui a crevé samedi dans la dernière spéciale de la journée, a mis un point d'honneur à signer le scratch de la super spéciale qui clôturait la compétition. Si sur le plan sportif, le week-end est idéal pour Citroën, la lutte entre ses deux pilotes risque de laisser des marques.


Entre les deux Seb, le climat était déjà tendu. Depuis ce fameux rallye de Grèce, où le plus titré des deux avait manifesté sa colère face aux consignes de Citroën qui favorisait le plus jeune. Cette fois, l'ambiance est carrément délétère. Sébastien Ogier, qui a récupéré la tête de la course après la crevaison de Loeb dans la dernière spéciale de samedi, a accueilli la nouvelle avec cri, rapporté par L'Equipe : «Parfois, il y a une justice !» L'incident de Loeb a permis au Gapençais, cantonné aux seconds rôles par la direction de l'écurie, de prendre une revanche. Vendredi soir, Ogier a tenu des propos plein d'amertume en direction de son aîné. «Seb va aller pleurer, dire qu'il faut des consignes car il va se faire embêter par son petit équipier, voilà ce qui va se passer, a-t-il déclaré dans une interview diffusée dimanche matin dans Auto-Moto. J'aurais accepté la défaite si j'avais pu me battre contre lui. Ce n'est pas ma vision du sport. Il y a des choses et des gens qui me faisaient rêver et c'est de moins en moins le cas.»


Mini tout près des meilleurs
Mini monte sur son premier podium depuis le lancement de l'écurie, cette saison, grâce à l'Espagnol Dani Sordo, 3e à 1'55" d'Ogier. Un résultat au-delà des espérances pour l'équipe britannique «Je suis satisfait de la voiture et les sensations sont bonnes», commentait l'ancien pilote Citroën. «Honnêtement, nous ne nous attendions pas à être à pareille fête pour notre premier rallye sur asphalte avec la voiture. Je suis vraiment satisfait. La suspension est efficace et le moteur progresse tout le temps.» La première Ford, pilotée par le Finlandais Mikko Hirvonen, termine quatrième, à 2'43 du vainqueur. Son compatriote Jari-Matti Latvala, handicapé par des soucis de moteur et de nombreuses crevaisons vendredi, est resté scotché à la 14e place, à 17'20.

A.R.


Encore une victoire d'un sebastien la guerre est declaré entre les deux que le meilleur gagne.

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Ouais...

Bon pour le classement constructeur ,

moins bon pour l'esprit sportif...

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Mauvaise passe pour sebastien loeb abandon au rally du mexique a cause d'une sorti de route
puis maintenant au rally de france abandon pour casse moteur

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