Mika répond à quelques questions posées par des fans :
https://twitter.com/RIFFX_fr/status/1716479549217612087?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1716479549217612087%7Ctwgr%5E6d20e5861be5af37f60f3273b44ee5860b5a7566%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.mikafanclub.com%2Findex.php%3Fapp%3Dcoremodule%3Dsystemcontroller%3Dembedurl%3Dhttps%3A%2F%2Ftwitter.com%2FRIFFX_fr%2Fstatus%2F1716479549217612087
Et pour prouver la véracité de sa première réponse il sort ce deuxième single dans la foulée
Qui plus est ,une version clip avec les paroles pour qu'il n'y ait pas de doute malgré certaines ambigüités dues à son accent
Je vois 3 niveaux de compréhension possibles dans cette chanson ......à vous de vous faire votre opinion
https://www.youtube.com/watch?v=lZdAaeHfSvo
J'édite pour passer à la finale de la coupe du monde de rugby et le parrainage de Mika à "la mêlée des cœurs "
https://www.instagram.com/p/Cy75guAol-N/
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Mika-j-ai-cree-une-equipe-pour-la-reprise-en-main-des-hymnes/1427984
Voici le texte pour les non abonnés :
Le chanteur Mika a dû retravailler en urgence l’interprétation, par des chorales d’enfants, des hymnes nationaux des équipes de la Coupe du monde après le couac du match d’ouverture. Il raconte.
C’est une polémique don’t il se serait bien passé. En pleine finalisation de son sixième album, "Que ta tête fleurisse toujours", qui sortira le 1er décembre prochain, Michael Holbrook, alias Mika, a pris de plein fouet les critiques qui ont fusé après l’interprétation malheureuse des hymnes par les enfants de la Mêlée des choeurs le soir du match d’ouverture de la Coupe du monde (8 septembre). Une norme décalage entre les chants en canon des enfants sur la pelouse et ceux des supporters en tribunes avait notamment rendu la Marseillaise totalement inaudible. Parrain de ce projet lancé par le Comité d’organisation de la compétition en collaboration avec la Maîtrise populaire de l’Opéra-Comique, le juré de The voice a donc temporairement mis son album de côté pour s’atteler à recoller les morceaux et les couplets.
« Comment vous êtes vous retrouvé à parrainer la Mêlée des choeurs ?
L’idée que le rugby puisse permettre à 7 000 enfants issus de milieux défavorisés d apprendre la musique m’a plu. J’ai adoré cette idée de leur faire chanter les hymnes nationaux des vingt équipes engageés dans cette Coupe du monde. C’est une démarche qui s’inscrit totalement dans mes valeurs.
Rien n’a été simple pourtant...
Exact c’était un projet massif et ambitieux qui a subi de nombreux changements ,qui a dû régulièrement s’adapter aux circonstances et à de nouvelles contraintes, notamment budégtaires. avec son lot de réussite et aussi de difficuléts.
Auriez-vous pu jeter l’éponge à un moment ?
Non. On a dû réduire le nombre d’enfants présents sur les pelouses pour chanter, mais jamais je n’ai pensé à abandonner. Je ne suis pas comme ça. J’ai 40 ans aujourd’hui et je n’oublie pas d’où je viens. Quand j’avais 7 ans, j’avais beaucoup de soucis à lé’cole. Je ne lisais plus, je n’écrivais pas, je ne savais pas épeler, j’avais arrêté de parler pendant neuf mois. À tel point que j’avais été viré de l’établissement. Ma mère m’avait alors dit : OK si tu ne vas pas à l’école, tu vas aller au parc pour dessiner et tu vas apprendre à la maison à chanter et à jouer du piano. » Cette décision a changé ma vie. C’est pour ça que je me suis assocéi à la Mêlée des choeurs. Je défendrai toujours l’idée que la musique peut parfois changer la vie des gens.
Racontez-nous ce que vous avez ressenti le 8 septembre au soir du match d’ouverture France - Nouvelle-Zélande ( 27-13 ) en écoutant les hymnes nationaux...
J’étais au stade. J’ai tout vécu en direct. Ce match était fantastique. La seule chose qui n’était pas à la hauteur c’était les hymnes. Les arrangements ne fonctionnaient pas. J’avais parrainé l’opération mais je ne m’étais pas investi dans l’artistique ,on ne m’avait pas sollicité . Les heures qui ont suivi, j’ai reçu énormément de messages sur Instagram ,X (ex-Twitter) ou Facebook. J’ai tout lu et j’ai trouvé que, contrairement à ce qui se passe parfois, les gens confiaient leurs opinions sans être méchants ou agressifs. Je me suis dit qu’il fallait absolument les écouter. À la demande des équipes de France 2023 et de la ministre des Sports, je suis passé en mode obsessionnel. J’ai appelé toutes mes équipes pour leur dire : "Il faut tout refaire.'' Cela aurait t absurde de tout abandonner à ce moment-là.
Que s’est-il passé énsuite ?
Le lundi 11 septembre dès 7 heures du matin j’ai débranché des gens de mon équipe de la finalisation de mon nouvel album ainsi que d’autres personnes qui travaillaient avec moi sur des films à Hollywood pour créer une nouvelle équipe dédiée à la reprise en main des hymnes. Et chaque jour à 8 heures du matin les enfants de la Mêlée des choeurs se sont pointés en salle de répétition pour renforcer l’unisson ,abandonner la polyphonie être fidèle à ce qu’un hymne national dans un énorme évènement sportif doit provoquer en termes d’émotion de fierté et d’intensité .
Combien de temps vous a-t-il fallu pour tout reprendre ?
, mixer mastériser Mes équipes dormaient dans le studio. Lorsqu’une personne se couchait ,une autre reprenait. Dans la musique c’est comme dans le sport, le feedback est parfois brutal. Tu ne survis que si tu sais répondre aux difficultés qui se dressent devant toi. C’est ce que j’ai cherché à communiquer à toutes les équipes. De l’autre côté les équipes de France 2023 faisaient valider avec beaucoup de conviction à chaque fédration les nouveaux arrangements.
Vous retrouvez-vous dans les valeurs du rugby ?
Oui. Vous savez j’ai étudié en Angleterre. Dans mon école il y avait plus de teeshirts à manches longues qu’à manches courtes ce qui veut dire que les étudiants étaient plus rugby que foot (rires). J’aime aussi les couleurs des maillots de rugby. Je m’en suis d’ailleurs beaucoup inspiré pour le show qui précédera le coup d’envoi de la finale de la Coupe du monde.
Vous allez donner un concert au public du Stade de France ?
Oui c’est une énorme pression de concevoir un show de quelques minutes juste avant le coup d’envoi. Une sorte d’amuse bouche. On sera là pour offrir une touche de musique et de couleurs et transmettre une belle énergie aux spectateurs juste avant les hymnes et la finale. Il y aura 10 chanteurs avec moi sur scène dont 97 enfants de la Mêlée des choeurs. La scène qui n’empiétera pas sur la pelouse, sera montée et démontée en quelques minutes ,et chaque personne sur scène aura un costume différent tailél sur mesure.
Vous aviez déjà chant au Stade de France à l’issue de la finale du Top 14 en juin 2018...
C’est vrai mais comme c’était après le match ,on avait pu toucher à la pelouse. Là il ne faudra pas s’attendre à ce que j’envahisse tout le stade parce que je ne pourrai pas le faire. Le show durera quatre minutes et quarante cinq secondes.
Si peu ?
C’est bon je suis OK avec ça. Les gens ne veulent pas voir un quart d’heure de show avant un gros match. Il faut que ce soit court et efficace qu’il y ait de l’émotion ,de l’amour, de la joie, qu’on monte un peu l’ambiance avant d’enchaîner sur la pureté et l’intensité des hymnes nationaux retravaillés avec un grand orchestre et des enfants qui seront sur la pelouse.
À quoi ressemblera le spectacle ?
En 2018, avec mon show d’après finale du Top 14, je me suis rendu compte que le rugby permettait de s’exprimer de manière plus poétique et plus douce que le foot ou le Super Bowl par exemple. Le rugby, c’est de la couleur, une sorte de joie de vivre. J’ai donc misé sur mes gros tubes en les retravaillant complètement avec les enfants et l’orchestre pour rester dans quelque chose d’assez universel.
Une autre interview du "midi olympique"
Comment vous sentez-vous avant ce show au Stade de France devant 80 000 personnes ? Et quand on est une star internationale, est-ce qu’on a encore le trac ?
Bien sûr ! Je suis très conscient que là je suis dans un contexte qui n’est ni un festival, ni un concert. La priorité de la soirée, c’est le match. Un grand match avec des sportifs qui ont dédié toutes leurs vies pour en arriver là, dans un stade avec des fans qui viennent du monde entier. Je ne vois pas ça comme de la pression mais plutôt comme un challenge, pour moi et tous ceux avec qui je travaille. Comment créer un moment de magie et de couleurs et un message universel d’amour juste avant l’hymne national et le match ? On a juste tellement hâte.
Cela doit demander une organisation millimétrée..
Ce qui est stimulant, c’est que jusqu’à la dernière minute il faut changer, modifier et s’adapter aux contraintes car il ne faut pas toucher la pelouse, monter et démonter la scène en quelques minutes et gérer 100 enfants. Ce n’est pas comme un show normal, par exemple celui que j’ai eu la chance de faire en finale du Top 14 en 2018. On s’adapte en permanence, aujourd’hui encore, pour que ce soit le meilleur avant-match possible. Je souhaite que l’énergie dans le stade soit chaleureuse, généreuse et qui aura beaucoup d’amour avant que la grande bataille ne commence. On veut encore plus amplifier l’ambiance. C’est fondamental que ce soit un flash d’énergie et de couleurs.
Pouvez-vous nous dire comment va s’articuler le show d’avant-match ?
Le show durera exactement 4 minutes et 45 secondes. C’est un medley de cinq de mes chansons, avec la participation de la mêlée des chœurs, ces enfants de l’éducation nationale et de la maîtrise populaire. Ce sont des arrangements de mes titres avec le chœur d’enfants. Il y en a certains qui jouent des instruments, ils ont beaucoup de talents cachés. Il y a des cuivres, des vents, des violonistes, des chanteurs et des danseurs. Je ne vous cache pas que c’est un défi immense pour les enfants et ils travaillent d’une manière incroyable. La plus petite a 10 ans et le plus grand il a 17 ans.
Vous avez aussi beaucoup œuvré pour la mêlée des chœurs. Le projet a d’abord connu une indignation de la part de supporters et a ensuite trouvé un second souffle, auquel vous avez participé.
C’était une initiative ambitieuse qui a survécu malgré beaucoup de changements et de contraintes. Le plus important c’était de ne pas abandonner, on ne pouvait pas ! C’est quelque chose de beau et de nécessaire. Les fans du rugby se sont exprimés, on a pris une petite pause car on a découvert que les hymnes n’étaient pas assez efficaces. Il fallait expliquer aux enfants que ce n’était pas le bon effet mais qu’on allait retravailler ça. Ça fait partie du métier et vous allez apprendre une grande leçon. Alors, les enfants se sont impliqués à fond et sont venus travailler à 8h du matin. Peu de monde a dormi pendant quelques jours mais on ne pouvait pas arrêter ce projet. On se devait d’être à la hauteur des attentes des joueurs, des fans, des fédérations, parce que les hymnes sont sacrés. Un hymne doit être intense et émouvant. Le challenge qu’on a eu c’est qu’il fallait faire beaucoup de choses en très peu de temps, environ 3 jours et demi (rires)
Quelle place a le rugby dans votre vie ?
J’ai grandi entouré par ça. J’ai beaucoup d’amis qui y jouent. La première partie de mon enfance était à Paris mais après je suis parti à Londres. J’ai commencé à chanter très jeune, je suis redevenu fan du rugby, et le Top 14 m’a montré que l’ambiance du rugby est totalement différente du foot. Puis plus grand, j’ai passé des soirs et des soirs dans les pubs entourés par mes potes pendant les matchs.
Vous avez un souvenir marquant avec ce sport ?
J’ai souvenir d’avoir joué au rugby étant petit à « St Philip’s School » à Londres. Je n’étais pas tellement bon en rugby mais mon frère était fabuleux. Je me souviens de ma première expérience en rugby, il y avait le baptême de boue, où le nouveau joueur est complètement couvert de boue. J’étais tellement content de ce moment, c’était la première fois de ma vie que je suis allé dans le bus puis chez moi, entièrement couvert de boue (rires). Ma mère qui me criait dessus et moi j’avais un grand sourire. Je retiens que dans ce sport on peut rentrer complètement sale et personne ne peut vous gronder !
Que pensez-vous sportivement de cette finale de la Coupe du monde ?
On est prêt et on va assister à une finale, je ne dirais pas historique parce que je n’aime pas ce terme, mais qui va être très très intense. Ce qui est surprenant, c’est la manière dont on est arrivé à ce choc. Même si on sait que l’Afrique du Sud est une équipe redoutable, nation majeure et l’une des plus importantes du rugby, le match face à l’Angleterre était surprenant. Je voyais l’Angleterre ou la France arriver en finale. Et à la fin, on a droit un combat entre deux monstres de ce sport.
Avez-vous un pronostic sur la finale ?
C’est impossible ! Il faut demander aux dieux. Et même eux se disputent entre eux pour prédire le résultat.
Aviez-vous une préférence entre le XV de France et l’Angleterre ?
J’étais un peu partagé mais ça fait maintenant des mois qu’on travaille avec les enfants. Ils sont tous pour la France, tous entourés par France Rugby et l’esprit des Bleus. Donc j’étais plutôt du côté de la France.
Des projets en lien avec le rugby sont-ils dans les tuyaux ?
Oui c’est mon deuxième projet et donc comme on dit jamais deux sans trois. Moi vous savez, je suis quelqu’un qui n’attend rien et qui est toujours surpris par ce qui arrive et c’est comme ça que je peux m’amuser faut laisser la vie s’évoluer.
Une interview (en Anglais" avec Jim Hamilton
https://www.youtube.com/watch?v=JaX0y-Q9aZU
Pour finir une vidéo des répétitions avec les enfants
https://www.youtube.com/watch?v=5X2uwcsz7ao
J'édite encore une fois pour clore la partie "rugby" une dernière interview dans un journal Italien
https://www.gazzetta.it/Rugby/29-10-2023/mika-rugby-calcio-cavalli-italia-inghilterra-4701467334322_preview.shtml?reason=unauthenticated&origin=http%3A%2F%2Fwww.gazzetta.it%2FRugby%2F29-10-2023%2Fmika-rugby-calcio-cavalli-italia-inghilterra-4701467334322.shtml
Haka ou Shosholoza ? Mika, artiste complet et habitué à parcourir le monde, ne veut pas choisir. Il a produit un spectacle coloré avant la finale de la Coupe du monde de rugby entre la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud et aime les deux sons. Et puis il y a les hymnes nationaux officiels. « À la fois émouvant et engageant ». Père américain, mère libanaise, élevée en France puis en Angleterre,
Mika, comment était-ce d’entrer dans le monde du rugby ?
« À vrai dire, j’ai grandi avec le rugby, entre la France et l’Angleterre. J’aime beaucoup le rugby, c’est un environnement inclusif. À l’adolescence, c’était un environnement accueillant, plein de diversité. Et là c’est marrant parce que personne ne croit que je puisse avoir une passion pour le rugby, mais c’est un sport qui a des valeurs incroyables, ce n’est pas super commercial. Cela semble être un sport de gladiateurs, mais il est ouvert à tous et il y a une grande variété de spectateurs et de fans dans les tribunes. J’adore le rugby et le spectacle qui précède la finale de la Coupe du monde vient de loin. J’ai commencé à travailler avec le rugby il y a des années, pour une finale de Top 14 en France, un événement très populaire. C’est à partir de là qu’a commencé un parcours pédagogique : ils m’ont demandé d’amener le chant dans les écoles françaises et entre une difficulté budgétaire et une autre, ce n’était pas facile. Finalement, le projet est allé de l’avant et a donné une éducation artistique à 7 000 enfants français ».
Vous avez réussi à en faire monter une centaine sur scène.
« C’est vrai et c’était une grande satisfaction. Surtout quand je pense à toutes les difficultés surmontées. Toucher la pelouse du Stade de France a été un moment privilégié pour moi qui, enfant, aurait aimé avoir deux super-pouvoirs : arrêter le temps, ou être bon en sport. Malheureusement, je n’avais aucun de ces deux talents.
Quel sport pratiquez-vous maintenant ?
« À quarante ans, je reprends mon temps. J’ai un cheval et j’adore l’équitation : j’aurais aimé y arriver plus tôt, mais quand j’étais enfant à Londres, un cheval coûtait trop cher. Maintenant, c’est l’une de mes échappatoires à la vie quotidienne et à la pression qu’un artiste peut avoir. Quand vous êtes sur un cheval, vous ne pouvez penser à rien d’autre, parce qu’il le sent et vous le fait remarquer. J’adore monter à cheval, j’ai aimé ça toute ma vie. Et maintenant, c’est devenu un virus : je ne peux pas guérir ».
D’autres sports que tu aimes ?
« J’aimerais faire des marathons partout dans le monde, mais je n’ai pas le temps. Je préfère donc l’escalade. En montagne, c’est comme être à cheval, vous êtes seul et vous ne pouvez pas vous distraire et vous ne pouvez pas suivre d’autres pensées que celles de la situation dans laquelle vous vous trouvez en ce moment. C’est comme faire de la méditation. Vous êtes là et vous devez vous concentrer là-dessus et abandonner d’autres pensées ».
Ce qui est particulièrement frappant, c’est que vous êtes tellement passionné de rugby alors que vous ne semblez pas avoir le physique pour le rôle...
« En fait, quand j’étais enfant, j’avais peur du football et du rugby, le ballon me semblait être quelque chose que je ne pouvais pas contrôler et c’était comme ça car je n’avais aucun talent. Puis les choses ont changé et maintenant je suis super sportif. Et regardez, l’image du rugby est un peu déformée. En tout cas, à l’adolescence, j’étais petit et gros, je ne peux pas nier que d’un point de vue physique c’était un problème. Mais comme dans beaucoup d’autres choses, je suis venu au sport sur le tard et maintenant j’aime vraiment ça. ».
Que pensez-vous du football ?
« J’ai longtemps vécu en Italie et j’y ai vu beaucoup de matchs. Maintenant, j’ai un neveu très passionné, un fanatique de football, et je l’accompagne souvent au stade ».
Quelle équipe votre neveu soutient-il ?
« Il est à cent pour cent Paris Saint-Germain. Moi ,je n'ai pas de favori."
Soutenez-vous une équipe ?
« Non. Dans le rugby, je dirais que je soutiens la France parce que j’y ai passé mon enfance et je ne peux pas oublier les émotions que j’ai ressenties ces jours-ci en travaillant sur ce projet. Être au Stade de France, au centre d’un événement aussi important qu’une Coupe du monde, c’est quelque chose de spécial.
Mais vous etes un globe-trotter, vous ne pouvez pas vous limiter à la France. Quelle est votre position sur le football, au niveau des équipes nationales ?
« Avec tout le temps que j’ai passé en Italie, et avec les années d’adolescence en Angleterre, je dois dire que dans le football, mon cœur est partagé entre l’Angleterre et l’Italie. Mais être divisé, c’est l’histoire de toute ma vie ».
Vous pouvez donc encourager de nombreuses équipes, ce qui est logique compte tenu de votre vie nomade...
« J’ai laissé mon cœur s’envoler, j’étais destiné à être un caméléon et je dois dire que j’aime ça, car changer constamment signifie aussi être ouvert à différentes situations ».
Revenons à votre spectacle. Comment a-t-il été construit ?
« C’est très compliqué. Huit minutes pour monter la scène, six minutes tout au plus pour la démonter. Dans un coin, parce que logiquement, nous n’avions pas le droit de toucher l’herbe le jour de l’occasion la plus importante. Mais c’était agréable de pouvoir participer à un événement aussi important et surtout de clôturer ainsi un parcours éducatif important. Parce que l’art, en ce moment, dans les écoles souffre d’un manque de fonds et nous avons réussi à surmonter de nombreuses difficultés. Et je tiens à souligner une chose ».
allez y
« Ce spectacle avait l’idée d’apporter de la joie, de l’amour, de l’inclusion. C’était une production artisanale, mais pas seulement. Dans l’équipe, il y avait des Anglais, des Français, des Italiens. La même équipe anglaise que celle des Jeux Olympiques de Londres était présente pour la production, mais aussi un groupe d’artistes néerlandais qui ont travaillé sur la création de 50 fleurs géantes en papier mâché et 65 personnes de Martina Franca qui ont travaillé sur les vêtements des enfants impliqués dans le spectacle, plus d’une centaine. Je voulais des costumes de style James Bond mais dans des couleurs vives et ils les ont faits pour tout le monde. Quatre femmes d’un petit village de la province de Reggio de Calabre ont travaillé à la broderie. Bref, un salon artisanal mais avec une structure internationale. Et je suis fier d’un chemin qui a commencé par la formation d’enseignants qui ont dû enseigner, entre autres, de nombreux hymnes aux enfants ».
En parlant d’hymnes, qu’est-ce qui vous a le plus ému ?
« Je ne choisis pas. Celui de l’Afrique du Sud est engageant. Puis, quand le Haka arrive, et vous comprenez la valeur du silence. C’est passionnant ».
Pour ceux qui n'ont pas suivi la coupe du monde , voici le résultat final
https://www.youtube.com/watch?v=KOxszMXg0b0&t=1s
Personnellement que ce soit Mika ou quelqu'un d'autre , je ne vois pas trop l'intérêt de faire ça juste avant le match. Pour une finale de coupe du monde je ne pense pas qu'il soit nécessaire de faire monter l'ambiance , les gens sont déjà chauds bouillants
Déjà je n'aime pas trop les medleys qui font généralement perdre beaucoup de leur sens aux chansons , mais tout ce travail pour même pas 5 minutes , je trouve que c' est super frustrant . J'ai d'ailleurs du visionner plusieurs fois la vidéo pour capter tous les détails de la mise en scène .....
J'aurais trouvé plus logique qu'ils lui demandent de chanter les hymnes avec les enfants , et éventuellement de faire un show un peu plus long (comme celui du top 14 ) soit à la mi temps , soit à la fin du match.
Pour finir et en attendant la sortie de l'album et sa promo , voici le clip de " Apocalypse Calypso" . J'avoue que je n'ai pas encore réussi à tout comprendre , pas meme avec le "making off"
https://www.youtube.com/watch?v=Rt9hlGBG0uU&embeds_referring_euri=https%3A%2F%2Fwww.bing.com%2F&embeds_referring_origin=https%3A%2F%2Fwww.bing.com&source_ve_path=Mjg2NjY&feature=emb_logo
https://twitter.com/mikasounds/status/1721230454366310610