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Nolwenn On Line Forum » Discussions libres » Musique » Mika et l'orchestre symphonique de Montréal
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carafon
Ajouté le : 27/02/2021 16:21

Pilier

Enregistré le 06/04/2015
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J'ai été mauvaise langue , le projet n'a finalement pas mis beaucoup de temps à être dévoilé

https://www.instagram.com/p/CLxQatAFldV/

"Nouveau projet artistique dans quelques jours dans les rues de Paris! Inspire par une ballade dans la capitale fin decembre, et en voyant les affiches des films, des concerts, des pieces et des expositions annulees, j'ai pense a quel point ce serait puissant de les remplacer par de l'art et de la couleur! Avec l'aide de @jcdecauxglobal @madparis @paris_maville, nous avons reussi a recuperer des milliers de panneaux publicitaires, qui a partir de mercredi prochain deviendront une enorme galerie ephemere avec 10 œuvres originales, realisees par moi-meme et des artistes et illustrateurs multinationaux travaillant a Paris, apportant de la couleur et l'emotion dans les rues."


https://www.rtl.fr/culture/arts-spectacles/coronavirus-la-pandemie-nous-a-fait-reevaluer-certaines-choses-estime-mika-7900003438


Une vidéo avec de petites interviews des artistes concernés

https://www.youtube.com/watch?v=22AzzQi4gBw&feature=emb_logo

Dans l'article suivant , on peut voir toutes les affiches
Il y en a plusieurs que je trouve vraiment sympa , surtout pour un début de printemps

https://lemag-ic.fr/en-ce-moment/mika-saffiche-a-paris/#

Dures conditions de travail.......
( la vidéo dure 6 minutes mais est coupée plusieurs fois par des pubs pour Billie Eillish )

https://www.dailymotion.com/video/x7zkiw9

Pour finir , un article du journal du dimanche et une petite interview d'Europe 1



https://www.europe1.fr/emissions/linterview-verite-du-week-end/je-ne-voulais-pas-ecrire-dans-le-vide-comment-mika-prepare-son-retour-sur-scene-4028166

Mika s’affiche à Paris

La star de la pop déploie 5000 posters artistiques sur les colonnes Morris pour égayer la ville. Avec une dizaine de dessinateurs

Ce matin,Mika crée l’événement sur les Champs-Élysées.En partenariat avec JCDecaux et la Ville de Paris, le chanteur libano-britannique inaugure la première affiche d’une campagne qu’il a lancée visant à garnir les célèbres colonnes Morris et les mâts-drapeaux, aujourd’hui en berne faute de spectacles. Il fait ainsi de la capitale une galerie éphémère à ciel ouvert,durant trois à quatre semaines, en attendant la réouverture tant espérée des lieux de culture. Objectif? Mettre un peu de couleurs dans la grisaille de la pandémie.



D’ici à mercredi, 5000 posters bariolés (en rotation) vont inonder les espaces inutilisés pour égayer les rues et remonter le moral des habitants.Une initiative qui a surgi il y a un mois seulement, dans l’urgence de lutter avec créativité et énergie contre la sinistrose ambiante. Mika s’est improvisé directeur de collection. Il a sollicité dix artistes de tous horizons, dont six femmes, pour exécuter cette commande particulière en un temps record. Parmi eux, Alexandre Benjamin Navet, qui évoque, dans Retrouvailles au jardin, les terrasses disparues, avec une palette chromatique chatoyante inspirée de Matisse et de Bonnard. Ou encore Aurélie Durand qui, à travers Une soirée d’été à Paris, exprime le sentiment de liberté retrouvée de se promener la nuit, quand il n’y aura plus de couvre-feu.



L’auteur-compositeur-interprète a aussi pris le crayon avec sa sœur Yasmine pour esquisser sa propre illustration, passionné par la discipline au point d’imaginer lui même les pochettes de ses albums et les décors de ses concerts .For the Rite of Spring montre des gens en train de danser, préfigurant l’arrivée de jours meilleurs. Ce projet collectif dont Mika est le chef d’orchestre s’inscrit dans la tradition des affiches de la Belle Époque, de Toulouse-Lautrec (La Goulue,1891) à Mucha (Gismonda,1894).



« Je voulais réclamer un peu de surface de la ville pour laisser place à l’émotion et à l’intimité à travers des histoires personnelles, explique Mika au JDD .Au départ, je pensais mettre de la couleur par blocs, ce qui aurait produit une œuvre d’art assez conceptuelle, mais je craignais qu’on prenne ça pou rune opération marketing. J’ai changé mon fusil d’épaule et suis parti enquête de dessinateurs de talent – avec mon autre sœur Paloma – aux profils, expériences et styles différents et ayant un rapport ave cParis. »Mika se souvient de ce triste soir de pluie où il marchait sur des trottoirs à moitié vides, les portes des musées fermées. « Un état de suspension culturelle, soupire-t-il. La communion d’esprit, celle qui permet à des inconnus de partager des émotions ensemble, avait disparu. Je devais rebondir, et agir pour les piétons! » En quatre jours seulement, l’équipe a déterminé une première liste d’artistes, une centaine. Pour finalement n’en garder que dix à l’univers visuel singulier. Tous se sont attelés à une composition inédite représentant leurs espoirs et leurs angoisses. Pas de sujet imposé. Et bénévolement, comme Mika.

JCDecaux et la Ville de Paris ont mis à disposition l’espace d’affichage gracieusement. Il a aussi pu compter sur la générosité du musée des Arts décoratifs, dirigé par Olivier Gabet, qui s’est chargé d’imprimer gratuitement les posters, les quels ne comportent d’ailleurs aucun logo, juste l’intitulé de la campagne ( « Mika redonne des couleurs à Paris »), le nom du dessinateur et celui de l’œuvre. « Celle-ci existe seule ,martèle la pop star. C’est la raison pour laquelle nous n’avons pas pris de sponsors. Avec la pandémie, on réévalue des évidences autour de nous qu’on ne voyait plus. Ramener ainsi la poésie dans la rue fait un bien fou. »



J'édite pour insérer quelques vidéos ou on voit le résultat de l'affichage dans Paris
Je trouve que ça rend vraiment bien !
Et c'est toujours plus gai que le panneau bleu message pour dire "on reviendra" (peut etre .... )

https://www.instagram.com/p/CL7ICSFFVPb/

https://www.instagram.com/p/CL2cFUJFN7Q/

https://twitter.com/BFMTV/status/1366286162869030913

https://www.instagram.com/p/CMFsQI-h2Jx/

https://www.youtube.com/watch?v=7p8xYbnVI50

http://www.club-innovation-culture.fr/mika-couleurs-paris/

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carafon
Ajouté le : 10/04/2021 17:01

Pilier

Enregistré le 06/04/2015
Messages: 1287
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J'ouvre un nouveau message pour y jeter pèle mêle tout ce qui concerne le passage de Mika au Canada en général et à la star académie en particulier
Une quarantaine de 2 semaines suivie par 2 autres semaines en tant que "directeur artistique" pour la mise en place de 2 tableaux sur les primes
On commence avec une intrusion dans le rendez vous hebdomadaire de ses fans via instagram , puis les interviews et les passages à l'académie (pour les nostalgiques .... )
A ce propos, j'ai l'impression qu'il y a beaucoup moins de "bla bla" et plus de musique dans cette version Canadienne par rapport à ce qu'on nous proposait en France du temps de Nolwenn
On finira avec la retranscription des interviews dans les journaux

Allez c'est parti ....on est confinés encore 3 semaines et pas d'actu de Nolwenn à l'horizon , alors cap sur le Quebec !

(les interviews en Anglais ont des sous titres)

https://www.youtube.com/watch?v=pfuSxYREctY


https://www.youtube.com/watch?v=fE1z_dNF5Ak&t=19s

https://www.youtube.com/watch?v=YT15lnfmPmQ&t=1s

https://www.youtube.com/watch?v=C4DrXrXpmjU

https://www.youtube.com/watch?v=BfYPQGOa3h0

https://www.youtube.com/watch?v=VeplN4_sy6w&t=15s

https://www.dailymotion.com/video/x8072e6

https://www.dailymotion.com/video/x8074hg






Pour que les liens suivants fonctionnent il faut les copier en entier et les coller
(ils ne fonctionnent pas directement )

http://streamtvago.akamaized.net/media/v1/pmp4/static/clear/5481942443001/7f5f96e7-bc8c-4c46-a18c-9040231ae044/6ef181f3-c1a6-47ee-9ecc-9ae3008be11c/main.mp4?akamai_token=exp=1622328476~acl=/media/v1/pmp4/static/clear/5481942443001/7f5f96e7-bc8c-4c46-a18c-9040231ae044/6ef181f3-c1a6-47ee-9ecc-9ae3008be11c/main.mp4*~hmac=948e9df7b0b629f55350b5e107417ac8a34a46b1b33e57f76c9613126d60d841



http://streamtvago.akamaized.net/media/v1/pmp4/static/clear/5481942443001/8fd92135-46b3-48f0-9d4c-467ff89cbded/0a0a9dac-265b-4af1-8f66-6f7daa64e91e/main.mp4?akamai_token=exp=1620376507~acl=/media/v1/pmp4/static/clear/5481942443001/8fd92135-46b3-48f0-9d4c-467ff89cbded/0a0a9dac-265b-4af1-8f66-6f7daa64e91e/main.mp4*~hmac=77e4020840a6ac6c60db23cbd5457315e76a9adc87db14302d425fa570577690


http://streamtvago.akamaized.net/media/v1/pmp4/static/clear/5481942443001/6b94791c-fd2e-477e-b67b-e7f2194eaf68/3f4b4937-2707-4e04-a537-982dcabbde4b/main.mp4?akamai_token=exp=1620085124~acl=/media/v1/pmp4/static/clear/5481942443001/6b94791c-fd2e-477e-b67b-e7f2194eaf68/3f4b4937-2707-4e04-a537-982dcabbde4b/main.mp4*~hmac=3a176184aebce74f2bf9c45fa2cc62da2cf007dd94f4b12ffe48b43dc27cab81

Les articles de presse




EN TANT QUE DIRECTEUR ARTISTIQUE DE STAR ACADÉMIE, MIKA A PRÉVU DE PASSER DEUX SEMAINES DE TRAVAIL INTENSES AVEC LES ACADÉMICIENS. OUTRE DES ATELIERS À L’ACADÉMIE ET LA MISE EN SCÈNE DE NUMÉROS EXTRAVAGANTS DANS LES VARIÉTÉS, IL SOUHAITE AUSSI ÉCHANGER ET INTERAGIR LE PLUS POSSIBLE AVEC JEUNES

Mika, vous êtes arrivé au Québec le lundi 8 mars. Comment se passe votre quarantaine?

Je m’habitue. Le premier jour, c’était comme être à Disneyland. J’étais au milieu du bois, dans la neige, dans une maison magnifique. Mais après 24 heures, j’ai ressenti un stress à l’idée d’être seul et de ne pas pouvoir sortir pendant deux semaines. Je n’ai pas dormi pendant trois jours. J’ai finalement franchi une nouvelle étape. J’ai dormi comme un bébé, un sommeil que je n’avais pas connu depuis des années. Je me rends compte que c’est un repos vraiment nécessaire. Je pense qu’on aurait tous besoin de faire ça au moins une fois par an.

Avez-vous regardé toutes les émissions de Star Académie depuis le début de la saison?

Je n’ai pas tout vu. Je pense que c’est important de ne pas tout regarder, sinon on arrive avec un regard biaisé. Je ne veux pas être conditionné, je veux arriver avec ma propre énergie et mes propres idées. Je trouve les quotidiennes intéressantes, car je peux voir comment parle tel Académicien, comment boit un autre ou comment une rigole. Je peux aussi découvrir celui qui est plus geek, celle qui a une voix plus classique, celle qui fait la folle, mais qui est en fait extrêmement fragile et timide... Je trouve cette démarche plus intéressante pour ce que j’ai à faire.

Quel est votre regard sur le groupe d’Académiciens?

Il y a beaucoup de différences entre les Académiciens, mais les voix sont bien développées. Il y a une très grande sincérité dans la manière dont ils s’expriment. Cela dit, quand on monte sur une scène, on doit être un performeur. Tout ce qu’on a vécu durant la semaine, les gens s’en fichent. La chose la plus importante est ce qu’on livre dans l’instant présent. Pour cela, il faut aussi présenter une version encore plus fantastique de soi-même.

Qu’est-ce qui vous a surpris à propos de ces jeunes?

Je vois qu’ils ont un lien très proche, c’est assez particulier. Dans les autres pays, ce n’est pas comme ça. Le lien entre eux est très fort. J’adore Ariane Moffatt, elle est fantastique. Lara Fabian est aussi extrêmement franche, d’une manière très transparente. Je la redécouvre ici, et la manière dont elle parle aux Académiciens est vraiment super. Il y a une candeur qui fait du bien quand ces deux femmes s’expriment.

Quels aspects du métier souhaitez-vous aborder avec les Académiciens?

Je veux leur faire comprendre qu’ils ont le droit de développer un pouvoir magique, de suspendre le temps, de faire rêver les gens, de provoquer l’émotion et d’être des superhéros le temps de deux minutes ou de deux heures, s’ils font leur propre spectacle. Il faut qu’ils comprennent à quel point cette transformation qui se passe sur la scène est importante. Plus on fait ce métier, plus on réalise qu’on est deux personnes, car on ne peut pas être la même personne sur scène que dans la vie quotidienne. L’aspect transformatif de la scène m’intéresse beaucoup.

Comment se déroulera votre travail avec eux?

C’est entièrement basé sur les numéros qu’on est en train de préparer, soit deux gros numéros dans les Variétés du 28 mars et du 4 avril. Chaque détail de ces numéros est planifié et fait sur mesure avec les équipes de Star Académie et celles de ma compagnie. Je travaille avec ma troupe, comme une compagnie de théâtre. Mais avant ça, il va y avoir beaucoup de coaching, beaucoup de cours et beaucoup de répétitions.

Mika travaillera avec les Académiciens à compter de la semaine du 22 mars, et mettra un numéro en scène pour les Variétés du 28 mars et du 4 avril.



Mika
"Mon amour de la musique vient de ma mère"

Le chanteur Mika est maintenant arrivé au Québec et sera directeur artistique à Star Académie.
Nous avons eu la chance de nous entretenir avec lui alors qu’il était en quarantaine en pleine campagne. Au cours de cette entrevue, nous avons eu l’occasion de discuter avec lui de son confinement, de son entrée à Star Académie, de création musicale, mais aussi des derniers mois qui furent émotifs pour l’artiste puisqu’il a vécu le deuil de sa mère.

Mika, comment ça va?

Ça va bien, même si nous sommes dans une période étrange. Ça fait un an que nous vivons tout ça. J’ai dû annuler ma tournée et plusieurs événements, mais, en même temps, j’ai décidé de transformer tout ça et d’en faire une période créative. J’en ai profité pour faire de la musique, mais aussi pour me reposer un peu.

Au moment où on se parle, tu es en quarantaine à la campagne au Québec. Comment ça se passe?

Je suis actuellement à une heure trente de Montréal. Je suis entouré d’arbres et de neige. Aujourd’hui, c’est la troisième journée que je passe seul ici. Pour moi, c’est déstabilisant de faire ça seul. Les gens de la production de Star Académie m’apportent des provisions qu’ils laissent à ma porte. Je remplis un questionnaire chaque jour sur mon état de santé. Je préfère quand même faire une quarantaine plutôt que devoir annuler. En ce moment, j’ai l’impression d’aller à contresens de la dynamique que je vivais depuis un an, puisque j’annulais tout le temps des projets. C’est donc ma petite résistance à moi, mais tout en suivant les règles. J’ai fait un magnifique spectacle du Nouvel An à Versailles et un concert pour Beyrouth. C’est ma manière à moi de ne pas me limiter à chanter dans nos cuisines, mais bien entendu, j’ai suivi les protocoles sanitaires.

Plusieurs se sont résignés à ne pas faire de spectacles ou à opter pour le virtuel. Toi, tu as été plus coriace. Est-ce que ça a été difficile de réaliser le tout?

Ça a demandé beaucoup d’organisation. Par exemple, pour le spectacle « I love Beyrouth », je tenais à faire ce concert afin de venir en aide au Liban, qui a été victime de deux puissantes explosions. Pour présenter ce spectacle dans un tel contexte, il faut de la créativité. Et comme il est pratiquement impossible de trouver un producteur en ce moment, j’ai décidé de produire moi-même mon spectacle à Beyrouth avec mon assistante. En fait, un truc qui devait avoir lieu dans mon jardin avec une équipe de 12 personnes a finalement monopolisé 280 personnes dans sept pays différents. Le spectacle avec l’Orchestre de l’Opéra Royal de Versailles a aussi été important pour moi, parce que ça a été la dernière fois que ma maman a pu me voir en spectacle. Elle est décédée quelques jours après, emportée par le cancer. Ce spectacle a été fait devant un public restreint et masqué. Je suis très fier de l’avoir fait! Mais en ce moment, proposer des spectacles, c’est un défi chaque fois. Il faut tout construire de manière différente. Je pense que ça va changer notre façon de faire, même après la pandémie.

As-tu tout de même pu te reposer un peu dans la dernière année?

Oui, je me suis reposé quand j’étais à Athènes. Au départ, quand la pandémie a débuté, j’étais en Australie. Ensuite, mes spectacles en Asie ont été annulés, et tout tombait. Je suis donc rentré en Europe. Mon conjoint est grec, et il n’avait pas de Green Card pour entrer aux États-Unis. L’Italie étant fermée, on a donc décidé de passer quelques mois à Athènes. Ce fut une belle période au cours de laquelle j’ai pu passer du temps avec mon amoureux, Andreas. Durant le confinement, nous avions le droit de sortir uniquement pour faire du sport. Donc, tous les jours, j’allais courir autour de l’Acropole. J’ai vécu le printemps et la Pâque orthodoxe en Grèce. Ces bons moments de calme que j’ai passés avec mon amoureux m’ont permis de reprogrammer mon cerveau.

Mais tu as décidé de ne pas reprendre ta tournée après la pandémie et de passer à autre chose, pourquoi?

Parce qu’en un an, mon album a fait son chemin. Depuis, il s’est passé tellement de choses dans ma vie que j’ai maintenant envie de m’investir dans l’écriture de nouveau matériel. En ce moment, je veux cultiver le côté euphorique et improbable de la vie.

Qu’est-ce qui t’a amené à dire oui à Star Académie?

J’ai trouvé l’idée un peu dingue, mais comme d’habitude, les idées un peu improbables me plaisent. Mais je vis toujours une expérience créative avec le Québec qui m’a toujours apporté quelque chose. J’ai une grande liberté avec Star Académie, ça m’a vraiment plu.

Comment expliques-tu cette connexion spéciale avec le Québec?

D’une manière assez simple: il y a un côté de ma vie qui est très américain, très new-yorkais. J’ai aussi grandi en Europe, à Paris et à Londres et, tout à coup, je me retrouve à Montréal, un endroit où il y a le mélange des cultures francophone et européenne, et ce côté nord-américain. J’ai trouvé ce mélange tout à fait séduisant et rassurant. En plus, les standards ici sont ceux de l’excellence. C’est quelque chose de très rare et de très charmant. Le Québec a une personnalité et une identité bien différentes, et je me reconnais beaucoup là-dedans. L’Orchestre symphonique de Montréal est le premier orchestre avec qui j’ai chanté; ce fut le premier à me proposer une collaboration. Mon premier aréna au monde, ce fut le Centre Bell. Donc, j’ai vraiment une connexion spéciale avec le Québec.

À quoi va ressembler ta collaboration à Star Académie?

Je vais créer de grands numéros avec les Académiciens en plus de chanter avec eux. Je vais être un directeur artistique très candide et très direct à la fois. J’adore les gens qui font bien les choses, mais je dis aussi les vraies choses; c’est ce que je vais faire avec eux. C’est comme ça que j’ai été éduqué toute ma vie. Au début, je peux sembler très exigeant, mais au final, je veux créer quelque chose qui va transporter les téléspectateurs et les Académiciens. Ils vont travailler fort pour y arriver. Mais je suis très heureux de pouvoir participer à ce projet et j’ai bien hâte de commencer à travailler avec ces jeunes talents.

Il te reste quelques jours de quarantaine, seul, que comptes-tu faire de ce temps?

En ce moment, tout le monde dans mon entourage sait où je suis. Donc, ils m’appellent tous ou me font des Zoom. Je pensais que j’allais être complètement déconnecté, mais ce n’est pas le cas. Comme je ne bouge pas, on peut me joindre facilement. Sinon, j’écoute beaucoup de musique et je planifie mes numéros de Star Académie. Je vais monter deux séquences, une semaine après l’autre, et des classes de maître avec les Académiciens. Ce sera un genre de medley qui raconte une histoire à travers la musique, la scénographie, la mise en scène, le décor et les costumes. Ce sont vraiment de beaux projets. Je ne vais pas donner des leçons de chant en direct. Je vais vraiment faire autre chose avec eux et pousser leur créativité au maximum. Je veux les sortir encore plus de leur zone de confort.

En terminant, comment vois-tu la suite après la pandémie?

Je pense que je vais renouveler les choses. C’est pour ça que j’ai annulé ma tournée: j’ai envie de déclencher le prochain chapitre créatif de ma vie. Mon dernier disque, « My Name is Michael Holbrook », était très personnel. C’était presque un film sur ma famille et ma vie intime. Présentement, ce que je suis en train de mettre en place est très différent; c’est une tout autre énergie. Ça a quelque chose de très libérateur. C’est très psychédélique et c’est un peu une réaction à cette période que nous vivons. Les derniers mois furent difficiles, avec la mort de ma maman; tout ça fut déstabilisant et perturbant. Ça a tout remis en perspective et c’est probablement la chose la plus difficile et pénible que j’ai eu à vivre dans ma vie. Là, je suis en mode reconstruction, j’ai envie de poursuivre dans la création et mon amour de la musique. C’est ce que ma maman m’a transmis de plus précieux.



journal "7 jours"

Comme directeur artistique, Mika a sans aucun doute laissé sa marque sur la cuvée 2021 de Star Académie. Rigueur, rires et liberté sont au coeur des propos qu’il a partagés avec nous.

Mika, êtes-vous fier de votre travail comme directeur artistique à Star Académie?

J’ai un drôle de concept de la fierté. Je ne suis jamais trop fier de rien. Je suis trop impatient pour être fier. Je sais toutefois que j’ai pris du plaisir à faire ce travail et que, à quelques reprises, je me suis arrêté pour me dire: «Wow! ça, on n’a jamais vu ça ailleurs!» Mais au-delà des feux d’artifice ou des fleurs, ce qui m’a plu le plus, ce sont des moments comme celui où Maëva et Annabel ont repris Boom Boom Boom, car j’avais l’impression que la chanson ne m’appartenait plus. J’ai éprouvé beaucoup de plaisir à redécouvrir quelque chose que j’avais pourtant écrit.

Qu’est-ce que ça vous apporte de partager votre savoir avec de jeunes artistes?

Ils me font rire! Ils ont cette légèreté tellement sympathique. À un moment donné, on pense avoir tout vu, mais la jeunesse arrive toujours avec de nouvelles perspectives.

Qu’aimeriez-vous qu’ils retiennent de vos apprentissages?


Qu’il faut bosser pour survivre dans ce métier, et ce, peu importe votre âge.
Les compétitions et les concours de chant, c’est très bien, parce qu’il y a la lumière et les écrans partout. Mais comment vas-tu te défendre lorsqu’il faudra que tu ailles chercher cette lumière et la mettre sur toi? C’est avec de la rigueur qu’on y arrive!

En ce sens, votre enseignement était bienveillant, mais aussi très honnête!

Ça ne sert à rien d’être faux et de dire à outrance: «Oh, tu me touches, je suis ému!» Parfois oui, mais ça doit demeurer exceptionnel. Je pense qu’avec de jeunes artistes il faut un mélange de tendresse et d’enthousiasme, mais aussi d’honnêteté et de rigueur. Il ne faut pas aller vers la dureté et piocher sur les gens, mais avoir la candeur de dire rapidement ce qui est bien et moins bien, et de ne pas s’y accrocher.

Avez-vous eu le temps de discuter avec les autres professeurs de l’Académie?

J’ai surtout discuté avec Ariane Moffatt et Lara Fabian. Elles ont un regard très maternel envers les Académiciens. Elles donnent beaucoup d’elles-mêmes avec franchise. Elles partagent avec générosité autant ce qu’elles ressentent dans leur coeur que dans leur tête. On n’a jamais l’impression qu’elles lisent un script sur un iPad, comme ce qu’on verrait aux États-Unis, par exemple. Et elles me font rire! Il y a tellement de choses que les téléspectateurs ne voient pas. Par exemple, pendant le medley de demandes spéciales avec Gregory Charles, Lara était debout sur sa chaise et chantait presque plus fort que les Académiciens. C’est fantastique parce que ça démontre que, même si on est sérieux dans la vie, quand il y a de la musique, c’est le temps de se laisser aller!

Vous qui avez visité les plateaux de télévision du monde entier, seriez-vous capable de pointer l’ingrédient spécial de la recette québécoise?


C’est le mélange entre les séquences qui sont vraiment travaillées et les autres qui sont beaucoup plus dans l’esprit du moment, voire improvisées. Ce mélange-là, il est très québécois et à l’image des gens d’ici, je pense. Par exemple, au Québec, on peut manger dans un restaurant où tous les plats sont extrêmement étudiés et travaillés et de niveau international, mais c’est toujours fait avec une énergie plutôt cool. Ici, on fait bien les choses, mais sans se prendre la tête!

Les Académiciens sont extrêmement solidaires entre eux... Avez-vous déjà vécu une collégialité semblable en début de carrière?

Non. Bien que mon profil public ait démarré dans la vingtaine, j’étais sur scène dès l’âge de 8 ans. Quand on commence aussi jeune et qu’on doit performer devant 3000 personnes, ça change notre mentalité par rapport aux autres. C’est un drôle de métier où l’on est entouré d’énormément de gens tout en restant très seul parfois. J’avoue que d’avoir vu chanter les Académiciens ensemble après les Variétés, soulagés de leur soirée, ça m’a réchauffé le coeur. Tout à coup, j’ai vu les gamins en eux, et ça m’a touché.

Que leur souhaitez-vous?

Être sur scène, c’est presque tribal. Pendant un concert de deux heures, ta voix, tes pieds, ton regard doivent parler aux gens, et ça devient quasi cérémonial, car tu te sens possédé par quelque chose qui n’a rien à voir avec la vie de tous les jours. C’est extrêmement cathartique! Ce qui différencie les amateurs des professionnels, c’est que l’amateur n’assume pas ça jusqu’au bout et se pose des questions, tandis que le professionnel est toujours fluide, courageux et libre. Je leur souhaite de trouver cette liberté totale!

Qu’est-ce qui vous attend après Star Académie?

Ce sont des mois intenses d’écriture. On m’attend en France et en Italie, mais d’abord et avant tout, j’irai passer quatre jours chez moi aux ÉtatsUnis. Avec la covid, j’ai été beaucoup suspendu dans les airs ces derniers temps et j’ai hâte de rentrer à la maison.






LA DOUCE RÉSISTANCE DE MIKA
JOSÉE LAPOINTE
LA PRESSE
Avec son masque et sa casquette, c’est à peine si on reconnaît Mika lorsqu’il se présente au rendez-vous mercredi.

Vêtu d’une veste rouge et de jeans, baskets aux pieds, le chanteur se promène incognito dans le centre-ville de Montréal. Son dernier passage chez nous remonte à septembre 2019, lors de deux spectacles mémorables au Théâtre Corona, prélude à une tournée mondiale des grands arénas… qui n’a jamais eu lieu pour cause de pandémie.

« J’avais deux mois de tournée aux États-Unis qui étaient vendus full », nous raconte-t-il lors d’un entretien charmant, assis sur un banc de parc. « Lollapalooza, Coachella, l’Amérique du Sud… Mais j’ai pris la décision, dès le départ, de tout annuler et de ne pas reporter. Je voyais ce qui se passait en Asie, je voyais ce qui s’en venait et je me disais : c’est pas possible, ce truc est trop gros. »

La supervedette est au Québec pour participer à Star Académie et passera deux semaines avec les concurrents – il montera deux numéros, dont un avec ses propres chansons –, contrairement au plan initial qui prévoyait plutôt quatre fois en trois mois. « Ça devait être plus long et plus dispersé. J’arrive, je m’en vais, je reviens, pour voir le progrès », explique-t-il.

Les restrictions sanitaires ont bien sûr changé les plans. Mais Mika n’a pas voulu se désister de sa participation à la populaire émission, même si elle impliquait deux semaines de quarantaine à son arrivée, entre autres parce que, parmi ses spectacles annulés, il y avait ceux prévus au Centre Bell et au Centre Vidéotron.

« Ça signifiait que cette région que j’aime et à laquelle je dois beaucoup, qui m’a toujours amené de l’énergie au cours des 14 dernières années, eh bien, j’aurais pu ne pas y aller pendant trois ans, potentiellement. C’est trop. »

L’année 2020 a été émotivement éprouvante pour Mika, mais il n’a jamais arrêté de travailler. « Je ne suis pas un héros pour avoir fait ça. Mais pour moi, c’est une sorte de douce résistance. »

Le chanteur d’origine libanaise a entre autres organisé un grand spectacle caritatif virtuel pour venir en aide aux sinistrés de l’explosion de Beyrouth – « Je reconnais que c’est un petit truc par rapport à l’ampleur de la crise là-bas, mais ce n’est pas parce qu’on se sent impuissant qu’on ne peut pas faire de bruit quand même » –, composé la musique du feu d’artifice du 31 décembre au château de Versailles, offert un concert classique de ses grands succès dans la salle somptueuse de l’Opéra royal de Versailles (qu’on peut toujours regarder sur le site de France Télévision, et dont l’album est offert sur les plateformes d’écoute en continu).

Il a donc voulu créer des projets signifiants, question d’y trouver chaque fois une « ligne de beauté ». « Il y a différentes manières de regarder le monde, qui permettent de mettre du sens et de l’ordre dans la vie autour de nous et en nous, explique Mika. Une de ces règles, c’est la règle de la beauté. Parce qu’il y en a même dans la tristesse. Même dans la peine. Il y a de la beauté même dans la mort. »

Cette quête est justement inspirée par la mort de sa mère, qui a été emportée il y a deux mois par un cancer après avoir aussi attrapé la COVID-19 et y avoir survécu. C’est sa mère qui l’a aidé à trouver sa voix et à se construire, se souvient-il, et tout ce qu’il fera dans cette « ligne de beauté » lui sera toujours dédié. « Je n’ai pas honte de le dire », avoue doucement Mika, qui estime que ce concept lui « donne du courage ».

« Cette idée aide à la survie et à la créativité, et rester créatif sera important dans la prochaine phase de ma vie, alors que j’approche de la quarantaine. »

Cette année qui vient de s’écouler a aussi permis à l’auteur-compositeur-interprète de réfléchir à son rôle comme artiste. Lui qui se sentait souvent « perplexe » et « hors contexte » lorsqu’il comparait sa musique à celle de la scène urbaine, comme le rap et le R&B, affirme avoir réalisé pendant la crise que c’était en fait sa « plus grande valeur ».

« Je me suis dit : c’est OK, ça va, c’est la raison pour laquelle je peux toujours travailler, autant avec de grands moments de succès commercial que des moments plus discrets. Et ça, c’est une force, pas une faiblesse. J’espère que ça m’aidera à assumer encore plus, pour être encore plus fort dans ma réponse créative. »

Alors qu’il a recommencé à écrire pour un prochain album et pris goût aux happenings et aux évènements ponctuels, Mika ne cultive aucun regret par rapport à sa tournée annulée.

« C’est passé, ça, la frustration. Et puis, c’est intéressant aussi, une interruption. Il y a un côté un peu oriental dans ça. Un peu inch Allah. Qui le sait, tu vois ? »

Ce qui est certain, par contre, c’est que même si 2020 a été terrible et « étouffante », il prêche pour le devoir de mémoire : l’oubli serait une énorme erreur, croit-il.

« Ce serait insultant pour les gens qui ont souffert le plus. Si t’as pas eu d’argent, pas eu le soutien du gouvernement comme il fallait, si t’es mort sans ta famille, si t’as perdu quelqu’un sans lui dire au revoir… et on t’efface ? Ou, au contraire, on souligne, on rend honneur à la souffrance qui a été vécue, et on change au moins quelque chose. Oui, il y a des choses que j’aimerais oublier. Mais 2020, non.


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carafon
Ajouté le : 22/06/2021 18:43

Pilier

Enregistré le 06/04/2015
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https://twitter.com/indeed/status/1407025784808787977

Dans le cadre du "mois des fiertés" et en association avec le site "Indeed" Mika donne un concert virtuel ce jeudi 20h sur sa chaine youtube


https://www.youtube.com/watch?v=fLG09T0pXLk

C'est gratuit , et sera disponible au moins 24h .
Chaque vue donnera lieu à un versement à une association appelée "born this way" et fondée par Lady Gaga

https://www.ellequebec.com/style-de-vie/4-questions-chanteur-mika-concert-fierte-2021


En parallèle et toujours en association avec indeed il lance un partage de playlists via Spotify que tout un chacun peut créer et partager sur les réseaux sociaux avec le #SoundtrackOfEmpathy et en taggant @mikasounds (ou mikainstagram )et @Indeedworks
L'idée c'est de faire comprendre conscience aux gens grâce à un échange sur leur musique qu'ils ne sont pas si différents les uns des autres

https://www.instagram.com/p/CPodJfOhbsA/

Alors c'est le moment ou jamais de promouvoir la musique de Nolwenn .........à vos playlists ......

J'édite car j'avais oublié d'ajouter que Mika serait en concert symphonique à la Philarmonie de Paris les 23/24 octobre
Toutes les places ont été vendues en un temps record , mais si ça interresse quelqu'un envoyez moi un mp


J'ajoute un article interressant sur la pression mise par les journalistes sur les artistes suposément gay pour qu'ils se dévoilent

Je traduirai quand j'aurai du temps

https://www.pinknews.co.uk/2021/06/24/mika-coming-out-gay-media-livestream-indeed-pride-month/

Et une petite "auto promo" pour ce soir
https://www.youtube.com/watch?v=tN02q_oNKCk





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carafon
Ajouté le : 26/06/2021 14:03

Pilier

Enregistré le 06/04/2015
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Voici le lien pour le replay
Ils ont versé 40 000 dollars à l'association

https://www.youtube.com/watch?v=kYatbHwYemg

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marinolle
Ajouté le : 28/06/2021 18:27

Barge

Enregistré le 21/01/2005
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J'ai du retard de lecture mais un bel article de Josée Lapointe

Mika a quand même traversé une période très sombre avec en prime le décès de sa mère à laquelle il était très attaché.

Il continue d'avancer avec courage c'est peut-être aussi son coté fataliste propre à la partie orientale de ses origines , qui l'aide à adoucir le chagrin et à surmonter les coups durs








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un papillon
Ajouté le : 30/06/2021 15:49

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

Enregistré le 27/11/2005
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Mika est quelqu'un de formidable que j'apprécie beaucoup et fait preuve de beaucoup de courage car perdre une maman n'est pas un moment facile et elle nous mande tout le temps. Parfois on a envie d'aller la retrouver.



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carafon
Ajouté le : 04/08/2021 21:57

Pilier

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Plusieurs publications concernant l'explosion du port de Beyrouth l'an dernier avec leur traduction :



https://www.instagram.com/p/CSH1rc4Mias/

"Le 4 août 2020, une explosion massive s’est produite dans la zone portuaire de Beyrouth. L’explosion s’est propagée dans plusieurs quartiers de la capitale, endommageant gravement des bâtiments et des maisons, tuant plus de 200 personnes et en blessant des milliers. I Love Beirut a été créé en réponse à la tragédie et grâce à vous tous qui avez donné si généreusement, plus de 1 million d’euros de dons ont été collectés, répartis entre la Croix-Rouge libanaise et Save the Children. Demain, je partagerai une nouvelle performance spéciale enregistrée lors du concert I Love Beirut. Aujourd’hui, je veux partager avec vous une de mes entrevues avec @sophierosemont qui vient d’être publiée dans @vanityfairfrance marquant l’anniversaire de l'explosion de Beyrouth."


https://www.instagram.com/p/CSH2__PsyhS/



Le 4 aout 2020. Je suis à la villa Aurelia, à Rome, qui accueille des événements organisés par l'American Academy. Tout le monde est passé par là, de Getty à Hemingway. Dans une loge, je suis filme pour une interview et, soudain, je vois mon teléphone s'éclairer devant moi. Beaucoup de messages: des photos, des vidéos comme une avalanche. Au début, je n'y crois pas, je pense que c'est une nouvelle application simulant une explosion sur le port de Beyrouth - nous sommes tellement habitués à la manipulation des images. Mais c'est réel. D'un seul coup, alors que je suis dans un temple du glamour, des traumatismes d'enfance, liés à la guerre, à l'impermanence du confort et de la stabilité de la vie quotidienne résonnent en moi. Je comprends alors qu'on est façonné par nos ressentis enfantins. Ma réaction est très intense, très silencieuse: une immense tristesse, plus que de la peur, s'abat sur moi. L'injustice de ces images me frappe de plein fouet: pourquoi cette explosion, dans cette ville qui souffre deja, politiquement, économiquement, socialement et où la jeunesse est sacrifiée? D'instinct. je sais que ce n'est pas le fait des pays voisins ou d'une bombe. Je devine que ce drame est lie a ce qui ronge le Liban: la corruption. Le Liban, c'est la où je suis né. Je n'y ai jamais vécu, mais il a toujours fait partie de ma vie, comme pour beaucoup de Libanais de la diaspora. Il y a encore quelques semaines, on a frappé a ma porte, a Montréal. C'était un avocat libanais qui venait me déposer des sacs remplis de plats cuisines par sa mère!
Mes origines sont plurielles. Mon pere est américain. Fils d'un diplomate de Savannah en Georgie, qui travaillait pour le gouvernement américain, il est ne a Jérusalem et a grandi un peu partout, notamment à Beyrouth. Mon grand-pere maternel, lui, est issu d'une famille nombreuse de Damas. Après s'être battu lors de la révolte arabe au début du xxe siecle, il arrive dégouté à Ellis Island en 1919. Il reconstruit sa vie à New York, d'abord comme livreur de tissus, puis gravit les échelons et monte des usines en Chine. Arrive le jour où sa soeur veut a tout prix le marier. Il se rend au Liban où elle lui a choisi une femme d'une bonne famille. Pendant le cocktail de ses fiancailles, il voit une famille qui se baigne sur la plage. Il tombe amoureux d'une des filles, annule son mariage et demande sa main. Ma grand-mère a 16 ans, lui 60. Elle quitte Beyrouth pour les États-Unis, ne parlant qu'arabe et un peu français. De l'autre côté de l'Atlantique, elle donne très vite naissance à ma mère et quatre petites soeurs qui grandiront entre une femme déracinée et un homme qui n'a jamais oublié qu'il était syrien. Tout le monde parle et cuisine arabe.
Ma propre enfance a été marquée par le spectre de la guerre, y compris par celle au Koweit, où mon père a été otage avant de revenir different. Récemment disparue, ma mère m'a transmis la chaleur de l'échange, le fait de répondre avec une urgence émotionnelle. C'est un tempérament et une température! Cela a pu surprendre des journalistes pendant mes interviews...
J'ai grandi avec des figures orientales trés fortes - l'icone absolue, Oum Kalthoum; les frères Rahbani, Fairuz, qui ont jeté un pont entre l'occident et le monde arabe... Mon plaisir coupable, c'est Nancy Ajram, et j'adore le groupe de rock Mashrou'Leila. J'aime Gibran, Mahmoud Darwich, Amin Maalouf dont j'ai beancoup lu, plus jeune, Léon l'Africain. Ce qui me lie aussi à ma terre natale, ce sont ces oliviers agés de 6000 ans qui bordent les routes libunaises. Ces représentants de la résistance doivent etre révérés comme des dieux et des déesses.
Le 4 aout 2016, je donnais mon dernier concert au Liban, à Baalbek. C'était fantastique, ils ont jeté des coussins partout! Deux ans auparavant, ici meme, nous avions du nous interrompre trois fois. D'abord, parce qu'il y avait la prière, diffusée très fort. Ensuite, parce qu'ils avaient jeté tellement de coussins que la scène en etait recouverte. On les a meme confisqués mais impossible de jouer a nouveau. Alors j'ai lancé de la musique, sans doute du Fairuz remixé, et je suis rentré dans ma loge. Parmi mes plus beaux souvenirs de live, il y a aussi la place des Martyrs, en 2009, après la defaite du Hezbollah. Il y avait un monde fou, des jeunes filles voilées ou en brassière.
Si j'ai écrit cette tribune dans Le Monde („Le Liban, mon pays, se meurt, et ses enfants sont pris en otage“, publiee en mai 2021) c'est parce qu'après le choc visuel de l'explosion d'août 2020 et l'engouement suscité par mon concert caritatif (I Love Beirut, en septembre 2020), les mois qui ont suivi ont vu la situation s'aggraver au Liban sans que la communauté internationale ne s'en émeuve reellement. Oui, l'explosion a été comme un electrochoc. Cette catastrophe a vibré très loin. Cependant, dans un monde aussi immédiat que le notre, le temps d'attention est assez réduit. On consomme l'image ou l'information comme un produit ayant une date de péremption très courte. En tant qu'artistes, nous ne sommes pas forcément légitimes à exprimer un point de vue politique, mais cela ne doit pas nous empecher d'extérioriser nos émotions au-delà des 280 caractères sur Twitter. Parfois, je me sens stupide de n'utiliser que des mots, mais ils n'en demeurent pas moins une expression précieuse.
Sans verser dans la rhétorique politique, qui n'est pas mon domaine car je me considere comme un simple observateur de mon pays, et de loin, c'est la corruption qui a rongé le Liban. Certains évoquent la coexistence des religions. Sauf qu'elle a toujours existé! Beyrouth accueile depuis longtemps des synagogues, des mosquées, des églises melchites, maronites, catholiques, et l'ensemble composait une véritable richesse culturelle. Ces dernières années, la crise éco-politique s'est installée, la tension sociale s'est accrue et des partis ont cherché à exploiter cette vulnérabilité, a rompre le lien qui nous unissait. Ce n'est pas pour rien que le Hezbollah a ouvert des magasins où, si l'on veut acheter a des prix raisonnables des produits importés d'Irak et d'Iran, il faut adhérer au parti. Sur place, mes amis essayent de reconstruire des quartiers. L'architecte libanaise Hala Wardé veut redonner naissance à des lieux où le patrimoine a été détruit. Mais comment gérer la reconstruction et les fonds nécessaires alors que les banques ne fonctionnent plus? Les salaires sont divisés par cinq, le prix du dentifrice s'envole, comme celui du pain, d'un cafe, du lait ou d'une course en taxi! Là-bas, un jeune qui a étudié comme un fou pour étre diplomé doit partir s'il veut faire quelque chose de ses connaissances. Le Liban est-il condamné à la fuite des talents?
Dans ce tout petit pays, vallée fertile coincée entre Israel et la Syrie, porte de l'Europe, se joue le sujet crucial de notre avenir: le vivre ensemble. Alors que nos ressources s'amenuisent, nous sommes de plus en plus divisés. Rien de notre attitude actuelle ne favorise une existence commune. C'est d'ailleurs ce qu'interroge Hashim Sarkis, le commissaire général de la biennale de Venise cette année avec „How will we live together?“ J'ai été bouleversé par le pavillon libanais imagin&#279; par Hala Wardé et sur lequel a aussi travaillé mon frère Fortuné, A Roof for Silence. Y sont présentés seize oliviers libanais millénaires, filmés par Alain Fleischer, accompagnés d'une création musicale des artistes sonores Soundwalk Collective. Autour de ces arbres qui ont tout vu, il y a aussi les peintures poetiques d'Etel Adnan, les „Antiformes“ de Paul Virilio...
Certes, les Libanais ont toujours fait preuve d'une grande fierté et d'une grande résilience. Mais face à autant de colère, de frustration, de gâchis, elles s'érodent. La clé se trouve sans doute dans la jeunesse, qui veut réinventer sa société. Il faut lui donner des outils, investir dans ces esprits qui anticipent la pluralité de leur pays dans trente ans. Un an après l'explosion, je ressens beaucoup de frustration, une douloureuse latence. Oui, je ne suis pas en colère, je suis frustré face à la corruption endemique. Je ne me résous pas au „on n'y peut rien, c'est comme ça“. Un des soucis du Liban actuel, c'est que les religions se sont mises a faire de la politique. Elles ne laissent plus place à la spiritualite. Comme une planète en miniature, avant au Liban, toutes les communautés cohabitaient dans un joyeux charivari, un exemple du vivre-ensemble et du dialogue interreligieux. Mais aujourd'hui les croyances des gens sont trop souvent détournées pour élever des murs au lieu de les abattre. Croire devrait nous rassembler, croire c'est aspirer à l'universalité. Toutes les générations ont besoin de spiritualité, quelle qu'elle soit, afin d'envisager la vie et la mort.
Si je ferme les yeux, je m'imagine sur cette toute petite plage à Sour, proche de Tyr. On mange des petits barracudas frits dans l'huile d'olive avec du citron et du sel. C'est très bon. Il y a un phare, et une partie de la famille de ma mère a transformé la maison qui y est accolée en chambre d'hôtes. Derrière, se trouve un immense site romain et, plus loin, la frontière israélienne où les ados sont encouragés à lancer des pierres le soir. Dans le sous-sol de cette maison, souvent envahie par l'eau quand la mer est haute, il y a des ruines phéniciennes couvertes de sable. Il n'ya pas de paix, mais beaucoup de beauté. Comment les deux peuvent-elles coexister?


https://www.youtube.com/watch?v=cJWJh4GDWas


"Pour commémorer le premier anniversaire de l’explosion de Beyrouth, je veux partager avec vous cette nouvelle performance de ma chanson Heroes. Inspiré à l’origine par le poème d’A.E. Housman « Les gamins par centaines » ,Heroe’s, parle des défis du conflit et des victimes cachées des catastrophes et de la violence. Les victimes cachées, les survivants, loin des yeux et des oreilles de tout le monde. Je voulais également profiter de cette occasion pour vous donner un peu d’informations sur la façon dont le million d’euros récolté l’année dernière a été utilisé par @lebaneseredcross et @savethechildren .

@lebaneseredcross a utilisé des fonds pour fournir une aide immédiate à 15 000 personnes touchées pour la santé, les services médicaux d’urgence, les services de transfusion sanguine et l’assistance de base en fournissant de la nourriture et des articles non alimentaires.

Vos dons ont contribué aux 39804 missions d’ambulance, 20838 unités de sang distribuées, colis alimentaires et trousses d’hygiène à plus de 20 000 ménages et soutien de 15 000 personnes ayant des soins de santé primaires.


Et grâce à vos dons, @savethechildren a pu : fournir 16 800 repas chauds aux familles, aider 535 familles à réparer leur maison, donner 5 000 trousses avec de l’équipement pour aider à éliminer les débris et les décombres des rues, aider 236 familles avec de l’argent comptant ,à louer et fournir des transferts monétaires polyvalents à 1 914 ménages ainsi qu’un soutien aux petites et moyennes entreprises, au profit de leurs familles et de leurs communautés.
Les dons ont également permis de fournir un soutien en santé mentale et psychologique à 1 358 personnes et un soutien en tête-à-tête à 277 enfants, de donner aux enfants des trousses, y compris des ressources d’apprentissage, des jeux et des activités pour leur bien-être et leur santé mentale, de fournir 1 250 trousses de désinfection pour aider les familles et 1 143 trousses d’hygiène menstruelle pour les femmes.
Merci encore à vous tous qui avez été si généreux.
Bien sûr, si vous souhaitez vous impliquer à nouveau, d’autres informations sont disponibles via @lebaneseredcross et @savethechildren"


J'en profite aussi pour retranscrire l'article paru dans le monde au mois de mai :


Mika Le Liban se meurt et ses enfants se retrouvent pris en otage



Neuf mois après l’explosion qui a dévasté Beyrouth, le 4 août 2020, le chanteur, né dans la capitale libanaise d’une mère libano­syrienne et d’un père américain, dénonce une « parodie de justice » et appelle à agir


Un homme de dos sur une terrasse surplombant le port de Beyrouth. Tête baissée, il détourne le regard des ruines à l’horizon. Neuf mois après l’explosion meurtrière, le 4 août 2020, qui a semé le chaos et la désolation dans ma ville natale, cette photo signée Gianmarco Maraviglia agit sur moi comme une allégorie du Liban. Cet homme comme beaucoup d’autres, comme je suis aussi tenté de le faire parfois, détourne le regard pour ne pas avoir honte.
Honte de cet Etat qui mène un paradis à la ruine, honte de ses dirigeants, honte au nom de ces femmes, de ces enfants, de ces vieillards, de ces réfugiés trahis et abandonnés. Au lendemain du 4 août, le premier ministre démissionnaire affirmait haut et fort : « Les responsables devront rendre des comptes. » Neuf mois plus tard, il continue de gérer les affaires courantes, le juge d’instruction chargé de l’enquête a été récusé. Cette parodie de justice, c’est comme une deuxième explosion, une deuxième mort pour les victimes et leurs familles. Mon pays se meurt et ses enfants se retrouvent pris en otage, paralysés par le malheur, assommés par les catastrophes : le port, le coronavirus et la crise économique. Plus de 200 morts, des milliers de blessés après l’apocalypse, plus de 6 000 morts du Covid­19 depuis un an, un suicide tous les deux jours et demi, une moyenne qui s’est accentuée à cause de la bérézina économique. Derrière ces chiffres, ce sont des femmes, des hommes avec leur histoire, leur force et leur faiblesse. Ce sont mes frères qui se battent simplement pour avoir un toit, pour manger, pour être soignés. La famine guette. Même l’emblématique galette au thym a vu son prix multiplié par cinq, les étiquettes dans les rares boutiques ouvertes changent plusieurs fois par jour. Un fonctionnaire qui gagnait 1 450 euros il y a quelques mois n’en rapporte chez lui plus que 145.
Face à cette réalité, qu’elles sont loin ces manifestations de l’automne 2019… Certes, quelques manifestants courageux continuent certains jours de bloquer les routes menant à Beyrouth ou de défiler avec des pancartes. Ils n’ont plus rien à perdre. On leur a tout pris, même leurs larmes, leurs rires, leur dignité. Loin d’eux, je les admire. Mais un peuple à genoux ne se soulève pas. Il faut d’abord qu’il se redresse, qu’il devine la lumière au bout de son obscur quotidien pour empêcher le pire d’arriver. Mon pays se meurt, et la communauté internationale ferme les yeux. Emmanuel Macron à Beyrouth reprend Rimbaud : « On n’a pas le droit de rester des “Assis”. » Mais qu’il est difficile de se lever pour et dans un pays qui n’est pas le sien, contre l’inertie d’une classe dirigeante corrompue trop occupée à compter ses liasses de billets verts. Quand il ne restera que des cendres au pays du Cèdre, ils seront encore capables de se battre pour que le plus gros tas leur appartienne !
Quand j’étais enfant, ma mère me répétait que, malgré les fracas de l’histoire, le Liban s’en sortait toujours, que, pour faire face à l’agonie, il suffisait d’être frivole ! Aujourd’hui, j’ai peur que ma terre, mes racines soient parties avec elle. J’avoue qu’il m’arrive de douter de cette prophétie. Et si, derrière l’effroi et la colère, le courage et la résilience n’étaient plus un remède miracle ? Et si Beyrouth la magnifique ne venait pas à bout de ses ennemis qui la dévorent ?
Je ne peux m’y résoudre. Par ce texte, je me fais le modeste portevoix de tous ceux qui ne parlent plus, de tous ceux qu’on n’entend plus. J’appelle les Libanaises et Libanais, les figures politiques du pays, les amoureux du Liban, la diaspora, la communauté internationale et les organisations humanitaires à agir à la place qui est la leur. Ne laissez pas un pays mourir. Ne laissez pas gagner les prédateurs. Il est urgent de changer le système politique, de former un nouveau contrat social. Il y va de notre responsabilité, enfants du Liban devenus grands.



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carafon
Ajouté le : 15/08/2021 11:26

Pilier

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Juste un petit post pour vous mettre le lien vers la collecte organisée par le fan Club officiel de Mika à l'occasion de son anniversaire et en faveur de la croix rouge Libanaise

https://supportlrc.app/donate/mikafanclub

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carafon
Ajouté le : 04/09/2021 17:11

Pilier

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Si vous ne regardez pas la chanson secrète , ce soir le concert enregistré à l'opéra royal de Versailles est rediffusé sur Olympia TV à 20h30

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carafon
Ajouté le : 15/10/2021 18:10

Pilier

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carafon
Ajouté le : 23/10/2021 07:59

Pilier

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Si quelqu'un ici est intéressé par le concert de ce soir à la Philharmonie de Paris , je connais quelqu'un qui a une place en trop à vendre

https://twitter.com/eZa_Bel_/status/1451676793786802180

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papyg
Ajouté le : 25/10/2021 11:21

Barge

Enregistré le 11/10/2008
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j'ai entendu un "p'tit bout" de son concert et là je dois dire que pour une fois je trouve qu'il y un accord parfait entre ce qu'il dit (que j'apprécie) et ce qu'il fait (son interprétation )


papyg le vieux radoteur.

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carafon
Ajouté le : 25/10/2021 13:32

Pilier

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Message original: papyg
j'ai entendu un "p'tit bout" de son concert et là je dois dire que pour une fois je trouve qu'il y un accord parfait entre ce qu'il dit (que j'apprécie) et ce qu'il fait (son interprétation )


Et ben voilà ....depuis le temps que je vous le dit
Avec les contraintes liées aux PBO ou de play back il ne faut pas se fier aux promo tv qui rendent rarement justice au talent des artistes

Hier soir j'étais assise à coté d'un monsieur âgé ,mélomane et habitué de la philharmonie , il a ADORE !
Il en a fait part au père de Mika qui était assis juste derrière nous , je crois qu'ils sont partis amis car ils se sont échangé leur coordonnées

Soit dit en passant le père de Mika est super cool . (Vous me direz , qu'avec un fils comme ça c'est sans doute préférable )
Quand au "vieux monsieur" j'ai quand même modéré son enthousiasme et lui ai déconseillé de prendre des places dans un concert en fosse

J'adore aussi la présence d' Ida Falk Winland qui est soliste à l'opéra royal de Stockholm et qui vient faire la choriste pour son ami de promotion de conservatoire


Le concert a été capté samedi soir et sera diffusé sur France télévision .....un jour

En attendant et pour fêter l'arrivée de papyg ici voici quelques vidéos amateurs et un article du journal du dimanche


Mika au JDD : "Je rêve de chanter avec Françoise Hardy"

INTERVIEW - Coach à la télé samedi, sur la scène classique de la Philharmonie ce dimanche, le chanteur Mika nous raconte son week-end éclectique.

La finale de The Voice (samedi soir sur TF1) et tout un week-end à la Philharmonie de Paris, jusqu'à ce dimanche soir (20h30). C'est peu dire que la semaine a été chargée en tournages et répétitions pour Mika. "L'éclectisme, être à l'aise partout et surtout ne pas être snob, c'est mon moteur depuis toujours", explique le chanteur britannico-libanais. Quatorze ans après Life in Cartoon Motion, cet objet pop coloré d'influences composites qui l'a rendu célèbre, il explore un nouveau terrain d'expression. L'auteur-compositeur-interprète de 38ns a décidé de revisiter vingt-deux de ses chansons en version symphonique, accompagné par 130 musiciens de l'orchestre d'Ile-de-France à la Philharmonie, comme il l'avait fait à l'Opéra royal de Versailles en décembre 2020. Ensuite, il reprendra le chemin des studios pour un nouvel album.

La relecture symphonique de vos chansons, c'est un retour aux sources pour vous, ancien élève du Royal College of Music de Londres ?

Il ne s'agit pas seulement de revenir à la musique classique de façon basique. Utiliser des instruments d'Afrique du Nord ou d'Orient m'intéresse aussi. Casser les genres musicaux est primordial pour moi. Avec l'âge, on déploie ses ailes et je ressens ce besoin d'élargir ma palette sonore à travers de nouvelles expériences. Cela fait sept ans que je mûris ce projet avec le musicien québécois Simon Leclerc. En bon passionné de musiques de films, je connaissais son travail comme chef d'orchestre à Paramount Pictures. On a tout réorchestré et retravaillé chaque morceau en profondeur. La difficulté était de recréer le groove originel avec des bassons, des flûtes et des violoncelles.

C'est une direction que vous comptez prendre avec votre prochain album?


Il est encore trop tôt pour en parler mais, effectivement, l'idée de revenir avec l'album habituel de onze chansons et de faire la tournée des promos m'apparaît complètement dépassée. Ce modèle-là est mort! Tout ce que je peux vous dire, c'est que mon projet se décomposera en quatre étapes, comme autant de chapitres éclectiques.

Quelles musiques écoutez-vous aujourd'hui?


J'aime toujours autant Vivaldi et la musique de la Renaissance mais aussi celle du DJ allemand Purple Disco Machine ou bien du rappeur [américain] Tyler, the Creator. C'est ça qui me donne de l'énergie. Mais, actuellement, dans ma loge, j'écoute le projet "Lovotic" de Charlotte Gainsbourg en boucle.

Revenons à la Philharmonie. Avez-vous suivi un entraînement particulier?

Dès le matin, je me conditionne avec un ostéopathe et un coach sportif. Chacun de mes mouvements est passé au peigne fin. Pour que l'émotion puisse s'échapper du corps, il faut qu'il soit réglé comme une mécanique de précision. Car sur scène, je ne peux pas me cacher derrière le tromboniste.

Pas de prompteur, donc?

Bien sûr que non! Vous me prenez pour qui? Un vieillot de la variété?

A qui penserez-vous avant de monter sur scène?

J'avais dédié mon spectacle à l'Opéra royal de Versailles à ma mère. Je voulais tant qu'elle me voie une dernière fois sur scène [elle est décédée en février]. A la Philharmonie, je penserai aux 200 fans qui sont venus du monde entier, du Japon à la Pologne, pour m'écouter. Vous vous rendez compte qu'ils ont loué un bateau-mouche pour être tous ensemble? Ce sont les premiers qui se sont précipités quand les places ont été mises en vente. C'est beau, non?

Le concert de samedi soir correspondait aussi avec le direct The Voice. Comment avez-vous fait?


Il y a six mois, quand j'ai confirmé ma venue à la Philharmonie, cette finale de The Voice All Stars n'était pas encore prévue. Nous nous sommes organisés en conséquence en enregistrant dans les conditions d'un direct les performances des six candidats et les réactions. Mais pour le vote final avec le public, il faut être en vrai direct. Nous avons trouvé la solution du duplex: moi depuis ma loge de la Philharmonie, tous les autres à la Plaine Saint-Denis, mais mon favori n'a pas changé: Terence [qui était dans son équipe].


Vous êtes aussi dans X Factor en Italie et la Star Academy au Québec. Vous aimez les télé-crochets?


J'ai longtemps hésité avant d'accepter de me produire dans ce genre de format. Il fallait que j'y trouve une cohérence. Je n'ai jamais oublié la magie qui se dégageait des émissions des Carpentier ou de Studio Uno en Italie. Sans parler des specials aux Etats-Unis avec Elvis Presley, Cher ou Frank Sinatra. Même Glenn Gould a fait de la télé. C'est mon souhait le plus profond: que la télévision renoue avec son aspect romantique.

Vous allez donc rempiler pour une prochaine saison de The Voice?

Je ne prends jamais mes décisions à la va-vite. Il faut laisser la pression retomber pour interroger mes envies. Depuis le début de ma carrière, c'est mon seul critère. Alors, wait and see!

Il se dit que vous allez présenter le concours de l'Eurovision 2022. Vous confirmez?

[Il rit.] Je ne vois pas du tout de quoi vous parlez. Vous avez dû mal lire, changez de lunettes!

Imaginons que vous soyez candidat. Quelles chansons françaises adoreriez-vous reprendre?

N'importe quelle chanson des Rita Mitsouko tant Catherine Ringer est une déesse. Tout me plaît en elle, son irrévérence, son parcours. Elle brûle comme sa musique. Serge Gainsbourg a été important aussi pour moi, comme le répertoire de Georges Moustaki. J'ai une tendresse particulière aussi pour Colette Magny et Charles Trenet. Mais, pour tout vous dire, mon rêve serait de chanter avec Françoise Hardy


tiny love

https://www.youtube.com/watch?v=aMGG7CWgh1A

Good guys

https://www.youtube.com/watch?v=GXkoTYwztHc

Blue
(chanson dédiée à sa mère)

https://www.youtube.com/watch?v=0Sefq0_BnF8

Happy ending

https://www.youtube.com/watch?v=4aUPsSMFU98

Last party

https://www.youtube.com/watch?v=zZWJWTx_31A&list=RDPdfPO_O3_u8&index=3

underwater

https://www.youtube.com/watch?v=xLK1SDGQ20E&list=RDPdfPO_O3_u8&index=3

No place in heaven

https://www.youtube.com/watch?v=4JY8-nJjl3E&list=RDPdfPO_O3_u8&index=6

Love today

https://www.youtube.com/watch?v=PdfPO_O3_u8&t=2s

Et le final ....
L'interview disait vrai ....il n'a pas de prompteur

https://www.youtube.com/watch?v=qEj6ErhwPyQ
https://www.youtube.com/watch?v=8C51X7LRAcc

j'édite pour un enregistrement audio ou il manque l'intro et la 1ere chanson du concert
Il s'agit du concert du dimanche , celui qui n'a pas été enregistré
L'atmosphère était plus détendue et plus intime aussi


https://soundcloud.com/buble-pop-244877692/mika-philarmonie-part-1-m4a?ref=clipboard&p=a&c=1&si=3488c2288fb84ed4948cba4a8c55d0b0&utm_campaign=social_sharing&utm_medium=text&utm_source=clipboard

https://soundcloud.com/buble-pop-244877692/mika-philarmonie-part-2-m4a?ref=clipboard&p=a&c=1&si=1d50589833fa48609dd082a8343fbd62&utm_campaign=social_sharing&utm_medium=text&utm_source=clipboard

https://www.vanityfair.fr/culture/article/mika-envoute-la-philharmonie-de-paris?utm_source=twitter&utm_medium=social&utm_campaign=onsite-share&utm_brand=vanity-fair-fr&utm_social-type=earned

https://www.corriere.it/spettacoli/21_ottobre_26/anche-pop-poesia-7e4ab482-3681-11ec-9169-9535c00f6f72.shtml

je traduis grossièrement l'interview de "Vanity fair" Italie et un autre de la "republica" , j'ai zappé les questions sur X factor


PARIS (FRANCE) Pour garder le rythme de Boum Boum Boum, titre onomatopéique sur un amour qui dérange les voisins, il y a les cordes, sur les autres tubes tels que Relax, Grace Kelly ou Love Today s’ajoutent des vents et des percussions, jamais de basse, de batterie ou d’instruments électroniques. Pourtant, à la Philarmonie de Paris, le public ne peut pas rester dans un fauteuil, pendant les plus de deux heures de « Mika symphonique », le concert avec orchestre classique et chœur de l’artiste de 38 ans qui retrouve demain soir le rôle de juge chez X Factor.

Pourquoi réinventer les pièces dans la version classique ?

« L’idée est de faire ressortir la poésie des mots, qui se perd parfois dans la pop car on pense avant tout au rythme et à faire danser les gens. J’aime montrer toutes les différentes identités possibles d’une chanson, et à chaque concert symphonique, nous proposons un arrangement différent. C’est un projet en constante évolution, sans penser aux modes ».

Comment choisissez-vous les chansons ?

« Tout le concert est une histoire, je choisis les chansons qui peuvent me donner, à moi et au public, l’émotion la plus intense, en évitant la comédie musicale. Je n’aime même pas l’expression "crossover", qui signifie généralement laisser la chanson telle quelle en n’ajoutant qu’un doux tapis de cordes... Les pièces doivent être complètement repensées. »

Comment est née l’idée ?

« Il y a quelques années j’ai fait une tournée aux États-Unis et quelques dates aussi au Canada, à Montréal. mon amie journaliste Olivia Lévy est venue me voir. À un moment donné du concert, j’étais au piano, avec une clarinette et un accordéon, et Olivia m’a dit : il faut faire un concert comme celui-ci, avec l’Orchestre symphonique de Montréal. J’ai répondu ok, s’ils veulent pourquoi pas? Elle était le moteur de tout. Mon ami Marc-Olivier Fogiel a insisté sur la Philharmonie de Paris. Maintenant, nous parlons d’un tour du monde, de Berlin à Tokyo. Déplacer tout l’orchestre, un cauchemar logistique. Mais ce serait génial.

Symphonic Mika est-il une façon de réconcilier différentes âmes ?

« C’est une façon d’élargir mon spectre. à 38 ans j’essaie d’aller de l’avant. Le samedi, je chante avec l’orchestre, le jeudi, je peux être à la télévision, le dimanche, je dors dans le désert pour capter le son du vent et le lundi, je peux entrer dans un studio d’enregistrement pour faire un échantillonnage. J’écris un nouvel album et ensuite je vais devoir me consacrer pour la première fois à la bande originale d’un film. Quatre-vingt-deux minutes de musique symphonique, un grand défi pour quelqu’un comme moi qui ne peut pas lire la musique. »

Comment avez-vous fréquenté le Royal College of Music sans savoir lire sur le pentagramme?

« Je faisais semblant. J’essayais de tourner la page au bon moment. Ils m’ont découvert, mais j’ai fait appel à une loi voulue par le Premier ministre Tony Blair contre la discrimination contre les personnes dyslexiques... À la fin, je suis parti, en choisissant la pop. »

Intimidation, dyslexie. Comment avez-vous réussi à transformer les difficultés en un sentiment d’amour et de communion avec le public, comme celui qu'on a senti si fort samedi soir à la Philarmonie ?

« Merci à ma mère Joannie, qui est maintenant partie. Le concert est un hommage . Elle m’a appris à prendre les difficultés et à faire quelque chose avec elles, avec mes frères et sœurs. La musique aide à créer une sorte de magie, c’est un peu l’esprit de la "compagnie du cygne" ,la série télévisée d’Ivan Cotroneo avec qui j’aimerais collaborer ».



La Republica ;


Comment était Mika à 16 ans ?

« Jusqu’à l’âge de 15 ans, j’ai travaillé professionnellement dans la musique classique, j’ai chanté au Royal Opera House de Londres, ils m’ont payé, j’avais des responsabilités d’adulte. À 16 ans, cependant, j’étais déjà sorti. Un changement brutal. J’ai dû rapidement chercher quelque chose qui me donnait le même sentiment de puissance que je ressentais sur scène. Je l’ai trouvé dans l’écriture de chansons. "

Vous avez aussi en commun de venir de pays culturellement différents.


« Oui, mais la génération de Nika est très intéressante parce qu’elle ne voit pas les frontières ... Au contraire, il les voit mais ne leur donne pas le même sens que ses parents lui ont donné ».

Peut-être qu’ils ont vraiment besoin de s’en débarrasser.

« Et ils en sont extrêmement conscients. Ils viennent d’Albanie, de Bulgarie, du Kosovo, des pays que personne n’a jamais envisagés en termes de culture pop, ne parlons pas de géopolitique. Mais c’est de là que viennent Dua Lipa, Rita Ora, Ava Max ; les artistes qui occupent le marché. Ils sont étiquetés comme une forme de « politique douce », mais pour moi, il n’y a rien de doux dans ce qu’ils font. Ils lèvent littéralement un drapeau. "


Votre premier X Factor date de 2013, les jeunes artistes ont-ils beaucoup changé ?


« Oh oui. Comment l’expliquer ? Quand nous avons commencé, il y avait un système très rigide. . Rarement quelqu’un pouvait chanter avec une guitare. c’était ce que j’appelle la ligne plate : musicalement parlant, la ligne était plate. "

Que s’est-il passé alors?


« la production s’est démocratisée comme jamais auparavant. Regardez Billie Eilish: No Time To Die pour moi est l’une des meilleures chansons de Bond de tous les temps et cette chanson qu’elle a faite dans sa chambre, avec son frère Finneas. Il y a maintenant des programmes ou vous pouvez tout faire. Par conséquent, aujourd’hui, les concurrents ont beaucoup plus de place pour se présenter pour ce qu’ils sont. Personne ne les banalisera en leur faisant faire du karaoké. Parce que vous pouvez être la personne la plus étrange et la plus magique lorsque vous chantez votre musique, vous pouvez aussi être Nick Cave; mais si je vous demande de chanter un morceau de Jovanotti sur une base, vous ne serez plus Nick Cave, vous serez une scène de "Tôt ou tard" épousant Adam Sandler... ".

Vais-je me marier tôt ou tard?

« Bien sûr, c’est un film emblématique pour les milléniaux comme moi ! Je ne suis pas un baby-boomer, car je dois souvent le rappeler même aux concurrents de X Factor. »

Êtes-vous gêné de passer pour un baby-boomer?

« C’est beaucoup plus embarrassant d’être un millénial. »

Pourquoi ?


« Parce que nous sommes stupides. Nous avons grandi avec l’idée que le monde devait tout nous donner. Mais ça ne s’est pas passé comme ça. »

Cependant, vous avez pris un mot de passe de la génération précédente: Come As You Are, qui est le titre d’une chanson de Nirvana. Quand vous êtes-vous senti libre pour la première fois ?

« Jamais ».

Vraiment ?.

« Cela peut arriver, parfois, et quand cela arrive, je ressens un sentiment d’euphorie pure. Je fais ce travail parce que je suis à la recherche de ce sentiment. C’est une sirène très forte. ".

En parlant de stéréotypes à briser, que pensez-vous de ceux qui voudraient abolir la différence entre meilleur acteur / meilleure actrice lors de récompenses comme les Oscars?

« Euh. Euh. Cela semble compliqué. Éliminer certaines catégories, c’est en ouvrir de nouvelles. Mais alors, comment réorganiser toute la chaîne de prise de décision à l’envers? Écriture, casting, production ? L’Oscar est un mécanisme de promotion et de marketing. ça met en jeu des milliards de dollars, ce n’est pas un jeu. Pourtant, cela pourrait être une chose très utile et difficile à faire. »

Expliquez-vous mieux.


« Je me souviendrai toujours d’un jour il y a 17 ans, au dernier étage d’un immeuble à New York, dans les bureaux de Sony. J’étais là pour la dernière de quatre auditions, et j’entends ce gars de Sony s’adresser à un autre, parlant de moi, il lui dit : « Regarde, non, c’est un peu trop gay pour moi ».

Aujourd’hui, ils l’auraient congédié.

« Je l’espère. Le monde change, c’est vrai, mais cette culture n’a pas disparu. Mais s’il n’y avait pas de catégories de genre aux Grammys, un commentaire comme celui qui m’a brisé le cœur il y a 17 ans deviendrait inutile. »

Revenons au présent. Travaillez-vous sur un nouvel album ?

« Je travaille sur au moins quatre projets, mon agenda est bloqué jusqu’en 2023. Il y aura une bande-son importante. Et il y a le nouvel album, oui. Contrairement à "My Name is Michael Holbrook", je travaille avec une seule personne, de manière très intime. Les paroles sont directes, elles brûlent, pas d’euphémismes. Je parle d’amour, d’amour manqué, de sexe, de tristesse. Et je ne sais pas pourquoi mais ça sort extrêmement pop et mélodique. "

Avez-vous déjà pensé que "l'homme de télévision Mika" pourrait voler de l’espace au "musicien Mika"?

« Si je suis à l’aise devant la caméra, c’est précisément parce que je suis guidé par la connaissance que je suis avant tout un artiste, un auteur, un compositeur, un interprète. Cela me permet aussi d’être plus fragile, de ne pas me demander s’ils vont me cracher dessus. ou pas pour ce que je dis. La preuve, c’est que, même en faisant beaucoup de télé ces dernières années, je n’ai jamais été une "pute" avec ma musique. Je ne m’attends pas à ce que tous ceux qui me voient à la télévision achètent un billet pour mon concert. Mais s’ils le font, ils verront une chose sans compromis. "

Si on vous proposait de diriger un opéra, lequel choisiriez-vous ?

« Depuis un été, je fais partie d'1 monde en ligne quelque peu caché de nageurs sauvages. Vous parcourez l’Europe à la recherche d’endroits extrêmes pour nager, vous transmettez des informations sur la qualité de l’eau, les dangers, la localisation GPS.. Lors d’une excursion, j’ai vu une ancienne carrière de pierre transformée en lac, et j’ai pensé qu’il serait merveilleux d’y installer les Contes d’Hoffmann d’Offenbach, en imaginant que les histoires sortent des rochers, de l’eau. une autre chose dont je rêve depuis longtemps est de mettre en scène Le Magicien d’Oz avec tout un orchestre symphonique, mais dans une maison de retraite. Dorothy aurait 96 ans, les autres personnages auraient une certaine démence, une certaine arthrose; Le magicien est le médecin qui décide de tout, les sorcières sont les infirmières, et à la fin tout le monde se rebelle parce qu’ils ne veulent plus prendre de médicaments. La musique serait mélodieuse pour vous faire penser que tout est beau, tout est parfait et puis... Bam! Parlons de la réalité ».




Je réédite pour poster une de mes chansons préférées

https://twitter.com/IngridLuberti/status/1452919969998639105
https://twitter.com/IngridLuberti/status/1452932955995770880

Quelqu'un a aussi enregistré la deuxième partie du concert du dimanche (celui qui ne sera pas diffusé )

https://www.youtube.com/watch?v=8xg9RfhXGrU&list=RD8xg9RfhXGrU&start_radio=1&rv=8xg9RfhXGrU&t=1308

"Blue " et 3 I went to hell last night" faisant partie de mes chansons préférées du concert j'en profite pour insérer une interview ou Mika explique la signification de ces 2 chansons
Pour ceux qui ne comprennent pas l'Italien , il faut activer les sous titres et choisir le Français (dans la petite roue crantée en bas de la vidéo)

https://www.youtube.com/watch?v=geiPxC7BkBQ

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carafon
Ajouté le : 21/11/2021 20:25

Pilier

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Le passage de Sylvie Vartan dans " la boite à secret" m'a rappelé ce passage dans "vivement dimanche" il y a déjà 12 ans

https://www.youtube.com/watch?v=gwi0j83G_hg&list=RDgwi0j83G_hg&index=2

Le commentaire "vestimentaire" de Michel Drucker à la fin .....

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carafon
Ajouté le : 30/11/2021 20:52

Pilier

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Ce soir à 20h rediffusion de l'émission de France Musique

https://www.telerama.fr/radio/sur-france-musique-les-mille-melopees-qu-aime-mika-7007476.php

https://www.francemusique.fr/

Et le 23 décembre à 21h05 sur Culture box la diffusion du concert de la Philharmonie de Paris

https://twitter.com/CultureboxP/status/1465669185921560584


J'édite juste pour avoir le plaisir de mettre une vidéo de chiens ....

https://www.instagram.com/p/CXJ3LhSMejp/

Je fait un autre petit édit pour laisser quelques petites vidéos du concert à vars hier soir par...... -10 degrés

https://twitter.com/BFM_DICI/status/1469955709139836930

Ca a commencé avec une tenue d'hiver pour les répétitions ....

https://www.instagram.com/p/CXY5psTNh-L/

https://twitter.com/anyother_world/status/1469966955935322115

https://twitter.com/anyother_world/status/1469696063565148165


Et puis ça a évolué

https://www.instagram.com/p/CXYK6SdA81l/


Pour finir comme ça

https://twitter.com/tiibet_mfc/status/1469988804408795139

Un peu de tenue pour repartir quand meme

https://www.instagram.com/tv/CXYe1HVoT0V/

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