Je crois qu'il faut arrêter de "flipper" sur les ventes albums de Nolwenn.Elle a bien vendu et ce n'est pas fini avec la tournée qui relance souvent les albums .
selon l'ADAMI (L'Adami est une société de gestion collective des droits de propriété intellectuelle des artistes-interprètes (comédiens, chanteurs, musiciens, chefs d'orchestre, danseurs ... ).Voici ce qu'ils disent sur le guide ;Guide de la négociation des contrats d'artistes.
L'ADAMI vient de mettre à disposition de ses membres un livre au format PDF s'intitulant : "Guide de la négociation des contrats d?artiste - Les contrats d?enregistrement de phonogrammes".
Y sont détaillés l'économie d'un album de musique et les marges des producteurs sur la vente de ces albums (supports physiques, donc). Je cite :
"La marge du producteur s'établit à partir du prix de gros catalogue hors-taxes de l'album après déduction des coûts variables. Le prix de gros catalogue est le prix facturé par le distributeur au détaillant (par exemple aux réseaux FNAC et Virginstore). Le prix de gros catalogue n'est donc pas le prix de vente au public.
A titre d'exemple, pour une société multinationale qui assure sa propre distribution, sur la base d'un album au prix de gros catalogue hors-taxes de 12 euros :
- Frais de pressage (+/- 8%) : 1 euro
- Droits SACEM/SDRM (9,009%) : 1,08 euros
- Frais de distribution (+/- 25%) : 3 euros
- Redevance artiste (+/- 8%) : 0,96 euro
- Redevance réalisateur (+/- 2%) : 0,24 euro
- Frais généraux (+/- 5%) : 0,60 euro
- Total coûts variables : 6,88 euros
- Marge producteur : 5,12 euros soit 42,66%"
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Il faut noter que cet exemple est pris hors coûts de production de l'album. L'ADAMI estime plus loin dans le document le coût moyen d'une production par une Major : environ 135 000 euros (production et promotion, hors clip vidéo).
sans clip vidéo ,Le seuil de rentabilité (point mort, où le producteur est remboursé de son investissement) est donc atteint à partir de 26 637 exemplaires vendus.
Avec un clip vidéo (estimé à 45 000 euros), le point mort ( le producteur est remboursé de son investissement) à partir de 35 156 exemplaires vendus.
A partir de là, la Major gagne de l'argent, autrement dit, encaisse 42,66% de tous les CD vendus. Et l'artiste (ou le groupe), 8%.
Les auteurs, compositeurs et éditeur, 9,009%. Au passage, l'éditeur est souvent le producteur (la Major qui a aussi un département Publishing, d'édition musicale), ce qui selon des contrats d'édition standards, ne laisse plus que 4,5% aux auteurs et compositeurs.
Donc Nolwenn a vendu plus de 7 fois (voir 8) son seuil de rentabilité pour Universal.(sans compter les télé-chargements .)
Alors cool ,Nolwenn est heureuse et elle sait pourquoi!