Les ESTIVALES DE LA PERRIERE, journée du 12 août 2011Mise en ligne le 01/09/2011 - (Lu 495 fois)
Attirer 10 000 personnes sur trois jours dans un pittoresque village de 250 habitants, niché au détour d’un chemin vicinal Percheron, tel était le pari un peu fou des organisateurs de la première édition des Estivales de la Perrière (ou Perchival pour… festival des gens perchés ?). Sans financement public, mais grâce à la bonne volonté et au travail acharné de quelques passionnés, avec le concours logistique d’une institution spécialisée dans l’organisation de concerts (dont le nom évoque les saveurs anisées du grand sud), il ne s’en est fallu que de très peu pour que ce pari soit remporté. Il n’aura manqué, en somme, que des conditions météo plus conformes à la saison, moins proches de celles de la Toussaint en Bretagne, pour que ces Estivales remplissent leur objectif en termes de fréquentation.
Car pour le reste, du point de vue de la programmation, de l’ambiance, de la générosité et de la disponibilité des artistes, de la convivialité et du professionnalisme des organisateurs, le Perchival premier du nom laissera certainement à tous ses participants un souvenir festif impérissable
Attirer 10 000 personnes sur trois jours dans un pittoresque village de 250 habitants, niché au détour d’un chemin vicinal Percheron, tel était le pari un peu fou des organisateurs de la première édition des Estivales de la Perrière (ou Perchival pour… festival des gens perchés ?). Sans financement public, mais grâce à la bonne volonté et au travail acharné de quelques passionnés, avec le concours logistique d’une institution spécialisée dans l’organisation de concerts (dont le nom évoque les saveurs anisées du grand sud), il ne s’en est fallu que de très peu pour que ce pari soit remporté. Il n’aura manqué, en somme, que des conditions météo plus conformes à la saison, moins proches de celles de la Toussaint en Bretagne, pour que ces Estivales remplissent leur objectif en termes de fréquentation.
Car pour le reste, du point de vue de la programmation, de l’ambiance, de la générosité et de la disponibilité des artistes, de la convivialité et du professionnalisme des organisateurs, le Perchival premier du nom laissera certainement à tous ses participants un souvenir festif impérissable.
La première journée de ces Estivales était placée sous le signe de la " Celtitude ". On trouvera en exclusivité sur notre média une chronique consacrée à Celkilt, le tout jeune groupe rhodanien qui introduisait cette thématique et qui promet de faire beaucoup parler de lui dans les prochains mois. C’est ensuite le groupe Krepo (ex-Kreposuk) qui est venu en voisin livrer son rock celtique engagé et énergique à la Perrière. Une performance qui s’inscrivait dans le cadre d’une tournée d’adieu, puisque Krepo a annoncé cette année sa dissolution après 15 ans de bons et loyaux services. Ce sont des revenants, en revanche, qui leur ont succédé sur la scène, puisqu’il a fallu attendre que résonne leur mégahit " Words ", tiré en 1990 d’un thème traditionnel irlandais, pour que les Anglais de The Christians se rappellent vraiment au bon souvenir du public des Estivales… Nostalgie d’une époque sans crise financière, sans Al Qaeda, sans président bling-bling, sans Yann Barthès… (rhooo… private joke !) Nostalgie encore avec les Tri Yann – qui ont donc bel et bien fini par vieillir, même s’ils ont toujours de beaux costumes..
C’est à la jolie Nolwenn Leroy qu’il revenait de clore cette première journée avec l’essentiel des morceaux son dernier album, " Bretonne ", présentés ici avec une énergie convaincante qui tranchait assez radicalement avec le caractère souvent terne de leur version studio.
et quelques jolies photos de Nolwenn
http://www.zikannuaire.com/report/dossiers/dossiers.php?val=3302_les+estivales+perriere+journee+12+aout+2011