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un papillon
Ajouté le : 14/09/2022 21:25
Sujet : L'euthanasie

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

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https://www.20minutes.fr/societe/3349023-20220913-fin-vie-aide-active-mourir-strictement-encadree-possible-selon-comite-ethique?xtor=EREC-182-[actualite]


Fin de vie : Emmanuel Macron lance une consultation en vue d’une possible loi d’ici fin 2023
DROIT A MOURIR Le Comité d’éthique a ouvert la voie à une aide active à mourir strictement encadrée


20 Minutes avec AFP
Publié le 13/09/22 à 09h58 — Mis à jour le 13/09/22 à 11h08

Une éventuelle « assistance au suicide doit accompagner la volonté de la personne » mais il « faut s’assurer que cette demande soit ferme, éclairée, constante et motivée », a expliqué Régis Aubry, autre rapporteur de l’avis. La position du Comité n’apparaît néanmoins pas unanime : certains de ses membres ont émis des réserves quant à la mise en place d’une aide active à mourir. « Cet avis a fait débat au sein du CCNE comme je suppose dans la société française », a admis Alain Claeys.



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un papillon
Ajouté le : 14/09/2022 21:33

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

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Fin de vie : Non, le gouvernement canadien n'a pas voté l'euthanasie pour tuer les pauvres


a lire à la suite de l'article ci-dessus


En Espagne

https://www.20minutes.fr/monde/3315291-20220625-environ-180-euthanasies-realisees-espagne-an-apres-entree-vigueur-loi



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un papillon
Ajouté le : 17/11/2022 11:23

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

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https://www.lepelerin.com/dans-l-hebdo/decryptage/fin-de-vie-comprendre-les-termes-du-debat-6806


Soins palliatifs et accompagnement s'adressent au malade, et aussi à sa famille et à ses proches. Ils sont mis en œuvre en institution ou à domicile. Les mettre en place de manière précoce a un impact positif sur la qualité de vie et la survie des personnes.



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un papillon
Ajouté le : 18/11/2022 11:18

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

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Si la loi devait changer
L'allongement de la durée de l'existence et les progrès de la médecine, notamment, confrontent à des situations de fin de vie inédites et complexes, toutes singulières. Au moment d'envisager une modification législative sur la fin de vie et l'introduction éventuelle d'une "aide à mourir", la plus grande attention doit être portée à trois paramètres en particulier.

Le complexe de vivre

"Quel message enverrait une évolution législative dans ce sens aux personnes gravement malades, handicapées ou âgées?" C'est la question posée par les huit membres du Comité consultatif national d'éthique qui ont tenu à porter une réserve dans l'avis publié le 13 septembre: "Ne risque-t-elle pas d'être perçue comme le signe que certaines vies ne méritent pas d'être vécues? Nous nous inquiétons que cette loi suscite une forme de culpabilité, voire un complexe de vivre chez des personnes souffrant déjà d'une exclusion sociale."

L'intention

Sur le plan éthique, il existe une différence essentielle entre, d'une part, le fait d'administrer un traitement visant à soulager la souffrance, en sachant qu'il peut provoquer la mort, mais sans intention de la donner, et, d'autre part, administrer un traitement visant à provoquer le décès, afin de mettre fin à des souffrances. Dans le premier cas, l'intention n'est pas de donner la mort, celle-ci étant un effet indirect du traitement. C'est le cas de la sédation profonde et continue jusqu'au décès autorisée par la loi Leonetti-Claeys de 2016, qui encadre aujourd'hui la fin de vie dans notre pays.

L'acte

Par quels gestes l'aide à mourir se traduit-elle? Qui effectue l'acte? Cela distingue dans les gestes l'assistance au suicide de l'euthanasie. "Dans le premier cas, c'est la personne en fin de vie qui s'administre un produit létal… ou pas", souligne Régis Aubry, chef du service des soins palliatifs au CHU de Besançon, président de l'Observatoire national de la fin de vie et corapporteur du dernier avis du Comité consultatif national d'éthique . L'euthanasie suppose l'intervention d'un tiers (médecin, infirmier).

Ce qui se pratique à l'étranger
Détailler les pratiques ne vise en aucun cas à les banaliser, mais à prendre la mesure de ce que vivent les personnes en fin de vie, leurs proches et les soignants dans les pays ayant dépénalisé ou légalisé l'aide à mourir.

L'aide médicale à mourir

Il s'agit de l'administration délibérée de substances létales (par injection, souvent) dans l'intention de provoquer la mort, pour mettre fin aux souffrances d'une personne qui désire mourir, ou, en l'absence de son consentement, sur décision de tiers (corps médical, proches).

On parle aussi d'euthanasie active.

Euthanasie

Faire mourir ou laisser mourir… selon les pays, leurs contextes socio-culturels et leurs législations, le terme désigne une pratique plus ou moins restreinte et des distinctions sont faites entre euthanasie active et passive.

Euthanasie active (lire "aide active à mourir")

En Belgique, premier pays à avoir dépénalisé l'euthanasie, en 2002, un médecin peut, à certaines conditions, injecter directement au malade un produit létal dans l'intention de provoquer sa mort – ce que l'on appelle l'euthanasie active. Mais rares sont les États qui l'autorisent aujourd'hui. Chez nos voisins belges, la procédure peut être effectuée à domicile ou à l'hôpital et le professionnel de santé engage sa responsabilité. Il doit s'être assuré que le patient est atteint d'une maladie incurable qui provoque une souffrance physique et psychologique "insupportable, constante, qui ne peut être apaisée" et qu'il n'a subi aucune pression extérieure.

En France, aujourd'hui, l'acte d'administrer un traitement avec intention de donner la mort dans le but d'abréger les souffrances d'une personne est considéré comme un homicide et réprimée sur la base de l'article 221-1 du Code pénal (disposition sur le meurtre).

Euthanasie passive

L'expression désigne le refus ou l'arrêt de traitement nécessaire au maintien en vie. Dans les cas où le patient, ses proches ou le corps médical en ont pris la décision, les soignants s'abstiennent de prodiguer des soins (une réanimation cardiaque par exemple) ou de continuer un traitement (comme une intubation) de nature à sauver ou prolonger sa vie.

L'arrêt des traitements est ainsi admis dans l'Oregon (USA), dans la mesure où la volonté du patient peut être établie sans aucune ambiguïté.

Suicide assisté

La personne cause elle-même sa mort: c'est elle, et non une tierce personne, qui s'auto-administre le produit létal – en général en ingérant un médicament – et elle le fait en connaissance de cause, guidée par un tiers qui lui aura fourni les renseignements et/ou les moyens nécessaires.

Le recul fourni par les pays où l'assistance au suicide est dépénalisée – l'État de l'Oregon aux États-Unis notamment pour lequel on dispose de recherches – ne met pas de dérive en évidence. Il semble que le fait de disposer du produit létal procure un soulagement psychologique et que le passage à l'acte se trouve différé. Depuis 1997, 2895 habitants de l'Oregon ont reçu une prescription pour une substance létale et 1905 sont mortes de son ingestion, soit 66%.

Ce que dit l'Église catholique
"Tuer n'est pas humain, point."

C'est ce qu'a répondu le pape François à la question d'un journaliste sur l'euthanasie, le 15 septembre dernier: "Si vous tuez avec des motivations, vous finirez par tuer de plus en plus", a-t-il ajouté.

"Ni acharnement thérapeutique, ni euthanasie"

La position de l'Église catholique quand la mort est inéluctable est développée dans la lettre Samaritanus bonus sur le soin des personnes en phases critiques et terminales de la vie, publiée en 2020. L 'euthanasie y est décrite comme un "crime contre la vie humaine" et le suicide assisté comme un "grave péché". La congrégation pour la Doctrine de la foi y condamne les traitements médicaux qui précipitent le décès, et aussi ceux qui le retardent: "ils privent la mort de sa dignité". "Le renoncement à des moyens extraordinaires et/ou disproportionnés n'est pas l'équivalent du suicide ou de l'euthanasie", écrit-elle, citant Jean-Paul II: "il exprime plutôt l'acceptation de la condition humaine face à la mort."

"Une aide authentique à vivre"

À l'écoute des interrogations de la société, des souffrances des personnes en fin de vie et de la détresse de leurs proches, la Conférence des évêques de France réaffirme le caractère inviolable et inaliénable de la dignité humaine et invite à écouter et accompagner les attentes profondes des personnes en fin de vie, en particulier les plus vulnérables.



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un papillon
Ajouté le : 18/11/2022 11:24

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

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Légiférer peut être un danger car pas de contrôles sérieux , on a bien vu ce qui s'est passé pendant lle covid , les morts ont été "stockés" dans des sacs plastiques ,( sans prévenir lez familles )dans les halles de Rungis

Les familles n'ont même pas pu aller reconnaître leur parent

Un procès est engagé contre les représentants de l'Etat mais comme toujours personne ne sera condamné, il y a quelques ministres qui auraient sauter , au lieu de cela ils sont recasés et en plus ont les honneurs

Il y a maltraitance dans certains EPAHD , un vrai scandale, il est temps d'effectuer des contrôles surtout quand les vieux n'o t pas de famille pour surveiller. ce qui s'y passe

Il y a des situations inadmissibles même dans les établissements qui sont chers

Le respect d'autrui n'est pas respecté en France ,



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un papillon
Ajouté le : 19/11/2022 00:32

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

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extrait d'un article

DÉCRYPTAGE - Le sujet n’est pas nouveau. Les trois derniers présidents ont voulu adopter une loi sur le grand âge, avant d’abandonner cette ambition.

«Tous les Français n’ont pas d’enfants, mais tous les Français ont deux parents et quatre grands-parents», avait plaidé Michèle Delaunay, ministre des Personnes âgées du gouvernement Ayrault, pour décrocher le financement d’une loi sur la perte d’autonomie. En vain. «La jeunesse est la priorité de mon quinquennat», lui avait alors rétorqué François Hollande. L’anecdote en dit long sur la procrastination des gouvernements successifs sur l’épineux dossier de la prise en charge de la dépendance.


toujours rien évidemment



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Ajouté le : 11/03/2023 01:07

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

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et ils recommencent :

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/la-mort-le-doute-et-le-president-les-coulisses-d-un-diner-sur-la-fin-de-vie-a-l-elysee-20230310

La mort, le doute et le président: les coulisses d’un dîner sur la fin de vie à l’Élysée



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un papillon
Ajouté le : 03/04/2023 12:52

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

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À lire aussiFin de vie: la Convention citoyenne vote pour un droit opposable aux soins palliatifs

«J’avais peur d’arriver dans un dîner où la messe était dite. Mais le président estime que le sujet doit encore se décanter, mûrir. On pouvait clairement sentir que la réflexion est toujours en cours. Emmanuel Macron a indiqué qu’il ne souhaitait pas faire d’annonce tout de suite, ni au moment où il recevrait les travaux de la convention citoyenne sur la fin de vie, le 3 avril», raconte le Dr Sarah Halioui, seul médecin en exercice présent au dîner.



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Ajouté le : 03/04/2023 12:54

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

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Fin de vie: Emmanuel Macron veut un «plan décennal national» de la prise en charge de la douleur et des soins palliatifs
Emmanuel Macron a dévoilé ce lundi 3 avril les suites qu'il entend donner au débat sur la fin de vie après les conclusions de la Convention citoyenne qui s'est prononcée pour une «aide active à mourir» mais sous conditions. Le chef de l'Etat a reçu dans la matinée les 184 membres de la Convention, des citoyens tirés au sort qui ont participé pendant trois mois à d'intenses débats sur le sujet. Le président de la République a affirmé vouloir élaborer un «plan décennal national» de la prise en charge de la douleur et des soins palliatifs.

Mis à jour il y a 2 heures, publié il y a 2 heures
A lire aussi : Fin de vie: Emmanuel Macron annonce un projet de loi «d'ici la fin de l'été 2023»



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Ajouté le : 03/04/2023 13:04

Barge

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Débat sur la fin de vie : les doutes d'Emmanuel Macron
Orange avec Media Services, publié le lundi 03 avril 2023 à 11h49
Ce plan s'accompagnera des "investissements qui s'imposent", a fait savoir le président de la République Emmanuel Macron durant son allocution ce lundi 3 avril, en estimant que "l'État a une obligation de résultat" pour assurer un "accès effectif et universel aux soins d'accompagnement à la fin de vie".

Ce lundi 3 avril, le président de la République Emmanuel Macron a livré à l'Elysée une allocution devant la Convention nationale sur la fin de vie, après les conclusions de la Convention citoyenne qui s'est prononcée pour une "aide active à mourir" mais sous conditions.


Débat sur la fin de vie en France : Emmanuel Macron veut un projet de loi "d'ici la fin de l'été"par FRANCE 24


Il a plaidé pour un "plan décennal national pour la prise en charge de la douleur et pour les soins palliatifs". Ce plan s'accompagnera des "investissements qui s'imposent", a ajouté le président de la République, en estimant que "l'État a une obligation de résultat" pour assurer un "accès effectif et universel aux soins d'accompagnement à la fin de vie".

Le chef de l'Etat a affirmé qu'il souhaite "un projet de loi d'ici à la fin de l'été 2023" et "demande au gouvernement, en lien avec les parlementaires (...), de mener une oeuvre de co-construction sur la base de cette référence solide qui est celle de la convention citoyenne et en lien avec toutes les parties prenantes." "Ainsi, continuera une maturation collective, de l'éthique à la politique, respectueuse de l'épaisseur des vies, de l'humanité, trouvant aussi les bons mots. Et nous pourrons ainsi, à travers cette maturation, permettre de tracer un nouveau jalon vers ce modèle français de la fin de vie", a poursuivi Emmanuel Macron.

"Accompagner chacun du 'berceau à la tombe'"

"Il nous faut mieux faire appliquer la loi Claeys-Leonetti. Nous avons l’obligation d’assurer l’universalité d’accès aux soins palliatifs et de rénover la politique de l’accompagnement du deuil", a déclaré le président de la République. Pour rappel, la législation actuelle, fixée donc par la loi Claeys-Leonetti de 2016, permet aux soignants de mettre sous sédation irréversible des patients proches de la mort, dont les souffrances sont intolérables. Mais elle ne va pas jusqu'à autoriser une assistance au suicide (le patient s'administre lui-même le produit létal) ou l'euthanasie (un soignant l'injecte).

"Je crois profondément que nous n'avons pas le choix entre une société où l'exigence de mourir dans la dignité est légitimement devenue commune, et où l'insuffisance de soins palliatifs est pointée. L'écart est devenu insupportable car ça crée une inégalité face à la mort. Il est insupportable aussi pour les soignants, (ainsi que) pour une société et un pays convaincus qu'il faut accompagner chacun du 'berceau à la tombe'", a poursuivi le chef de l'Etat.



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Ajouté le : 03/04/2023 15:49

Barge

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Quel que soit le pays, quelle que soit l'époque, la religion, la civilisation, la culture, l'agonie a toujours été considérée comme un moment important de l'existence. Que l'on croie ou non à l'existence d'un créateur devant lequel on s'apprête à comparaître, c'est en tout cas le moment des adieux, l'ultime occasion de revoir certaines personnes, de leur dire ce que peut-être on ne leur a jamais dit, et d'écouter ce que, peut-être, elles ont à vous dire
Michel Hou



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Ajouté le : 03/04/2023 15:50

Barge

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Quel que soit le pays, quelle que soit l'époque, la religion, la civilisation, la culture, l'agonie a toujours été considérée comme un moment important de l'existence. Que l'on croie ou non à l'existence d'un créateur devant lequel on s'apprête à comparaître, c'est en tout cas le moment des adieux, l'ultime occasion de revoir certaines personnes, de leur dire ce que peut-être on ne leur a jamais dit, et d'écouter ce que, peut-être, elles ont à vous dire



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Ajouté le : 03/04/2023 15:53

Barge

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Dimanche, les membres de la convention citoyenne ont remis leurs travaux, et leur avis, un «oui mais» circonspect à l’aide active à mourir, succède à celui du Comité consultatif national d’éthique (en moins catégorique), ainsi qu’au rapport des députés sur la loi Claeys-Leonetti (en moins politique)… sans que l’on se trouve, en vérité, beaucoup moins démunis devant la question si insondable de la fin de vie. Comment pourrait-il en être autrement?

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On prête à Emmanuel Macron de profondes hésitations. Souhaitons qu’il ne tranche pas imprudemment une matière si essentielle. Le triste sort de nos aînés pendant la crise du Covid a ouvert dans le cœur des Français une plaie qui n’est pas encore cicatrisée. Le débat sur les retraites, qui fracture aujourd’hui le pays, révèle aussi, en creux, quelque chose de l’importance de la fin de l’existence, et de la place qu’on y fait aux siens. Légiférer, dans ce contexte, sur l’euthanasie, ne manquerait pas de passer pour une diversion politique. Ce serait prendre le risque de fracturer un peu plus une société déjà à vif.

De cette nouvelle «séquence», comme disent les experts en communication, il est d’ailleurs sorti, au moins, deux choses à peu près claires. Les soignants, d’abord, ont manifesté très majoritairement leur opposition à l’aide active à mourir, et partagé, avec leurs tripes, la crainte de voir leur mission dénaturée. Ils ont exprimé combien le soin est, en profondeur, ce «pacte de non-abandon», dont parle si bien Claire Fourcade, présidente de la SFAP, cette volonté d’accompagner les derniers feux de la vie sans faire obstacle à la mort - sans s’inscrire dans la logique inverse.

Les soins palliatifs, ensuite, ont émergé de l’obscurité dans laquelle ils étaient relégués. Beaucoup ont découvert cette médecine à hauteur d’homme, en même temps que son incompréhensible dénuement: comment imaginer que deux tiers des patients n’y aient pas accès? La convention citoyenne elle-même a mis en garde le gouvernement contre le délabrement du système de santé.

L’urgence est évidemment d’y remédier, avant que de s’enfermer dans la mécanique illusoire des nouveaux «droits», ce faux antidote aux souffrances, qui voudrait édicter des frontières à notre dignité. Et réduire nos sociétés, déjà si abîmées, à une terrible addition de solitudes vidées d’humanité.


Fin de vie: la Convention citoyenne majoritairement pour permettre l'euthanasie ou le suicide assisté
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Ajouté le : 03/04/2023 16:06

Barge

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La loi s'intitule « aide médicale à mourir » mais les statistiques font état de 10.000 euthanasies annuelles pour 7 suicides assistés. Il faut avoir le courage d'appeler les choses par leur nom.
Patrick Hetzel
Dans une jurisprudence constante, le Conseil constitutionnel impose au législateur d'adopter des dispositions suffisamment précises et des formules non équivoques. Or par une manipulation sémantique, les promoteurs de l'euthanasie s'abritent derrière l'expression compassionnelle d'«aide médicale à mourir» , pour ne pas employer le terme d'euthanasie, qui renvoie aux théories eugénistes et à l'Aktion T4 du nazisme. Le cas canadien est parlant à ce titre. La loi s'intitule «aide médicale à mourir» mais les statistiques font état de 10.000 euthanasies annuelles pour 7 suicides assistés. Il faut avoir le courage d'appeler les choses par leur nom.



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