Bon allez, un ptit CR quand-même !
Pluie battante, petits soucis logistiques, et du coup, c'est un peu limite pour arriver à l'heure, surtout que pour les places de parc on sait d'avance que ca sera la galère. Heureusement, il y a le Royal Plaza tout à côté avec un parking "public". Rigolo le parking, car après s'être garé on suit les panneaux et on se retrouve en plein milieu d'un couloir de l'hôtel avec les chambres autour. Ca fait bizarre !
Bon, 2 minutes de marche et on se retrouve à l'entrée de l'auditorium Stravinsky. Contrôle des sacs, et ma compagne a un parapluie pliable dans son sac... interdit. Tout comme les boissons et les appareils photos. Faudra m'expliquer ce qu'un parapluie pliable présente comme danger pour la sécurité ! donc obligés d'aller le poser au vestiaire. Quand aux appareils photo, il était sous le parapluie, donc pas de problèmes au 2ème passage ils n'ont pas réouvert le sac . N'empêche, un jour peut-être les organisateurs comprendront que les portables font aussi des photos et des videos et qu'ils arrêteront cette traque ridicule.
9ème rang, plein centre. On est pas les derniers mais pas loin. Très bien placés pour voir les images de fond de scène, et heureux de constater qu'il n'y a ni micro ni mannequins devant le rideau.
20h.30 quasi pétantes - l'horlogerie suisse sans doute - les lumières s'éteignent et la silhouette gracieuse de Nolwenn se dessine dans le faisceau. Davy Jones nous emmène dans le royaume des profondeurs.
Pendant toute la première partie, je suis tellement pris par la magie de l'image et la pureté du son que j'en oublie de sortir mon APN. Je profite du spectacle immobile et admiratif comme un collégien devant sa belle enseignante
Nolwenn, comme souvent, parle, improvise, se perd, et compte sur les fans du premier rang pour remettre de l'ordre dans ses idées. Notamment lors de l'introduction de SUE. C'est vraiment sympa.
Mention spéciale pour Ophélia, Limitless et bien sur Brest, qui sont magnifiées par le son. Par contre je n'arrive toujours pas à rentrer dans Sur mes lèvres, sans doute en partie dû à mon aversion pour le normand auvergnat..merci Agnès !!... ma chérie, elle, adore J'ai volé le lit de la mer ! y en a pour tous les goûts.
Lorsque Nolwenn annonce la Gigue, un brave monsieur au 3-4ème rang se lève et harangue les trop bien assis spectateurs. Il ne réussira pas à en convaincre beaucoup. Il faudra toute la persuasion de Nolwenn pour qu'enfin Montreux se lâche. Par contre, ce fut assez curieux de voir tout le monde se rasseoir sur l'intro de Tri Martolod, avant de se relever 10 secondes après, et de finir debout jusqu'à Ohio.
Ohio, magnifique et tellement pure dans un silence quasi monastique. Et d'Emeraude, avec la présentation des musiciens, qui continue encore et encore, et Nolwenn qui parle qui parle, qui nous donne rendez-vous à Morges, même si elle croit que ce sera en été :-), qui ramasse une cargaison de chocolat et de fleurs. Qui ne veut pas partir ! et qui finit par lancer un dernier Kenavo. C'est fini !
Dehors, il pleut encore plus fort, mais le soleil s'est couché sur le Finistère dans un coin de mon cœur. Je rentre heureux !!!