Je me souviens également que Myriam, mon amie conteuse, avait été très surprise de découvrir la pyramide d'âge du public présent, très familial, de 7 à 77 ans. Elle n'imaginait pas qu'elle pouvait réunir pas mal de jeune public, mais également des grands-parents.
Une petite anecdote concernant une petite fille d'environ 7 ou 8 ans, qui était placée au premier rang et qui dès la fin de la deuxième chanson, s'est levée souhaitant remettre une petite lettre ou un dessin à Nolwenn. La gamine a fait tout le concert debout, son petit papier en main, qu'elle tendait vers la scène durant les premières chansons et que fort heureusement pour elle, Nolwenn a pris après la "Parisienne" c'est à dire la première chanson du rappel, soit environ 1 H 30 après le début du concert ! Ceci pour dire que les bordelais, quand ils ont quelque chose en tête, ils ne l'ont pas aux pieds !
La gamine a été concentrée sur sa mission de "factrice" du coeur et le reste du temps plutôt subjuguée par Nolwenn, durant tout le concert. Elle a reçu en récompense une bise et une caresse sur la joue de la part de Nolwenn, ainsi que d'autres petits qui lui tendaient un bouquet de fleurs au moment de la Jument.
Une chose que je n'avais plus entendu depuis bien longtemps (à titre personnel mais également dans des concerts) : une déclaration d'amour... à destination de Nolwenn (bien sûr ), lancée par un jeune homme, durant un intermède dans les toutes premières chansons. Quand je vous disais que le Mérignacais ou le Bordelais pouvait être chaud !!!
Ce petit épisode a bien fait sourire Nolwenn, comme une partie du public.
Quant à la gigue, comme il m'avait bien semblé, nous n'avons pu bouger, la configuration de la salle ne s'y prêtant pas. En revanche, toute la salle, sous l'impulsion de Nolwenn, très rapidement s'est levée, avant que la musique ne démarre, se tenant plus ou moins par le petit doigt ou tapant des mains et connaissant la frilosité du public bordelais, cela nous a vraiment ravies, Bérengère et moi.
Vraiment heureuse également du taux de remplissage de la salle : sur les 1 410 places, peut-être en restait-il 50 ou légèrement plus, mais visuellement vraiment rien, plus ou moins les deux derniers rangs et quelques trous par ci, par là, dont 2 à côté de moi.
C'est vraiment rassurant : ce spectacle à théme a plu ici aussi et c'est d'autant plus dommage qu'elle ne ce soit pas autorisée à faire découvrir sa nouvelle chanson à ce public, très chaleureux et participatif, histoire de marquer les esprits pour la très prochaine suite à venir...
Une dame derrière moi, en fin de concert n'a pas compris pourquoi tout l'album Bretonne n'avait pu être interprété ce soir et à découvert "Owho" et "Le rêve des filles" à la place, un peu interloquée. Myriam, mon amie conteuse, lui a emboîtée le pas, regrettant surtout l'absence de "Scarborough Fair", ce que je comprends parfaitement (j'espère cette chanson à l'Olympia, peut-être en duo avec Laurent VOULZY, comme à Meaux ?) !!!
Mais au final et c'est l'essentiel un public heureux, le sourire aux lèvres comme Bérengère et moi, applaudissant longuement, scandant son nom pour la rappeler et elle plutôt émue, qui nous a confirmé qu'elle reviendrait nous visiter pour d'autres aventures aquatiques, selon son expression !
Sur la route qui nous ramenait vers Bordeaux, Myriam m'a dit avoir été bluffée par ses aigus, ronds, pleins et chauds, ses modulations et nuances.
Je ne sais si elle achèterait spontanément son prochain opus, mais je pense pouvoir me risquer à lui offrir, ainsi qu'à mon voisin : voilà deux cadeaux de Noël tout trouvés !
"Je suis homme et rien de ce qui est humain ne m'est étranger" Térence